“La vie est faite de rencontres” nous disions-nous en arpentant le pavé parisien direction l’appartement-atelier d’Alex Palenski. Petit prodige du mobile, l’artiste allait sans le savoir nous donner raison en nous présentant sa compagne, la dessinatrice Flora Mitjavile. Curieux et désireux d’en savoir plus sur ce talentueux duo, nous voici les assaillant de mille et une questions. Pourquoi ont-ils choisi de centraliser leur processus créatif ? Où rêvent-ils de voir leurs productions suspendues ? Les réponses fusent, riches en références et en explications. Ni une ni deux, Alex nous entraîne dans une visite guidée des lieux. Ici, se créé les parties mobiles de ses œuvres. Un travail d’assemblage et de finition qui n’est en aucun cas comparable à la cadence soutenue de l’atelier familial, situé en Normandie. Pas d’étincelles et de poussière donc. Chez Alex et Flora, l’ambiance est feutrée. Propice à la création, au laisser aller. Pendant que le métal prend forme entre les cisailles du sculpteur, l’illustratrice part à la recherche de l’accident graphique qui fera naître la magie d’un trait. Le tracé, elle y revient toujours. Même après s’être essayée à la peinture. Il représente pour elle la base, le fondement de tout travail. Presque autant que l’acier pour Alex. Ce dernier lui a été introduit par son grand-père, designer. Une figure familiale qui lui a appris à marier esthétique et savoir-faire, tout en l’engageant à développer ses propres techniques. Le résultat est là aujourd’hui. Unique, impossible à reproduire. Pièce après pièce, Alex continue de mêler légèreté, finesse et solidité des structures. Une prouesse qu’il s’attelle désormais à appliquer à d’autres matériaux.
Crédits Photographies : Constance Gennari – Textes : Caroline Balvay @thesocialitefamily
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