L’Asie et ses trésors ont rythmé la carrière et la vie d’Yves Saint Laurent. De son appartement partagé avec Pierre Bergé – véritable repère de collectionneurs – jusqu’au modèles haute-couture croqués par l’artiste – dévoilés à partir du 2 octobre prochain au Musée Yves Saint Laurent lors de l’exposition “L’Asie rêvée d’Yves Saint Laurent“. Cette obsession pour les chinoiseries, beaucoup la partage. Et depuis longtemps. C’est notamment au XIXème siècle – période riche de part la succession des différents régimes et de la multiplicité de styles et d’ambiances colorées qui en ont découlé – que paravents, soieries et autres vases s’invitent dans les intérieurs. Un style que l’on peut retrouver dans les aventures narrées par Alexandre Dumas et dont L’Hôtel Monte Cristo est une parfaite illustration. Au travers de tonalités fauves et de textures riches sont retransmis le goût pour le voyage, le métissage et l’exotisme. Des associations décoratives initiées un an auparavant par le duo Dimore Studio avec le superclub Leo’s. Au coeur de celui-ci, une palette de couleurs audacieuses oscillant entre des tons rougeoyants et verts sombres aussi excentriques qu’élégants. Parés de luminaires rappelant les lanternes chinoises – créations du studio présentées au Salone del Mobile 2017 – les alcôves y évoquent la photographie du film In The Mood For Love du réalisateur Wong Kar Wai tandis que l’ambiance générale nous faisait penser à un moodboard de la maison italienne Dedar. De quoi s’inspirer avant l’annuelle fête des Puces qui célébrera au Marché Dauphine le 4 octobre prochain … l’Asie.
Photographies : Constance Gennari & Eve Campestrini – Texte : Caroline Balvay – Traduction : TextMaster @thesocialitefamily
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