Familles

A Lisbonne, lumière et sérénité dans un appartement pombalin revisité

JULIEN LABROUSSE en famille à Lisbonne, chez lui

Chez

Julien Labrousse, Elsa Kikoïne et Gabriela, 8 ans

On les avait quittés en 2019, en plein projet utopique et assumé à la lisière de la réserve naturelle de l’Arràbida, où la famille avait entrepris de restructurer deux ruines. Et puisqu’à The Socialite Family, nous avons l’âme des fidèles, on les retrouve six ans plus tard, à Lisbonne, à-cheval entre la capitale et la campagne, toujours à Etosoto. Le couple d’entrepreneurs créatifs à la tête de l’agence Policronica n’a pas choisi son quartier au hasard : le style pombalin, du XVIIIe siècle, tire son nom du marquis de Pombal qui avait œuvré dans la reconstruction de la capitale après le tremblement de terre de 1755, mettant au point un urbanisme et une architecture précis. De ce grand appartement du style, Elsa Kikoïne et Julien Labrousse ont imaginé conserver les volumes et un maximum de détails décoratifs d’origine – à quelques détails près. Usant à foison du bois et de la chaux, selon leur passion habituelle pour l’épure, ils ont créé un lieu de vie chaleureux, rempli d’œuvres et d’objets d’art allant du XXe siècle à nos jours et acquis au coup de cœur. Visite pieds nus.

Lieu

Lisbonne

texte

Elsa Cau

Photographies et Vidéos

Constance Gennari

JULIEN LABROUSSE en famille à Lisbonne, chez lui

Dans le salon, on est accueilli par la table basse en forme de nuage de Kho Liang. Plafonnier en papier de Noguchi Akari. A gauche, un grand tableau de Manuel Tainha.

JULIEN LABROUSSE en famille à Lisbonne, chez lui
JULIEN LABROUSSE en famille à Lisbonne, chez lui
JULIEN LABROUSSE en famille à Lisbonne, chez lui

Dans le salon, on est accueilli par la table basse en forme de nuage de Kho Liang. Plafonnier en papier de Noguchi Akari. A gauche, un grand tableau de Manuel Tainha.

JULIEN LABROUSSE en famille à Lisbonne, chez lui
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TSF

Elsa, Julien, quel est votre parcours à chacun ?

Elsa

J’ai été comédienne pendant de nombreuses années et je suis passionnée de design. En 2015, j’ai suivi une formation à l’école Boulle. Depuis, je suis une nouvelle une carrière dans ce domaine, alliant des projets privés à des collaborations que nous menons au sein de notre agence, Policronica.

Julien

Pour ma part, je travaille sur des projets en lien avec la culture, que ce soit directement ou indirectement, depuis plus de 15 ans. Ce qui me distingue, c'est mon rôle global, qui couvre tout, de l'architecture aux composantes artistiques des projets, jusqu'à l'exploitation des lieux, sans oublier les aspects moins séduisants tel que le financement. La majorité de mon temps est consacrée à la dimension architecturale et créative des projets. C’est un parcours un peu atypique, mais cela m’a permis de réaliser de beaux projets ambitieux, même s'ils ont parfois été confrontés à l'adversité, sans aucun regret.

TSF

Julien, votre parcours est particulier, puisqu’il mêle entreprenariat et architecture. Vous avez ainsi été propriétaire de plusieurs théâtres et hôtels et à l’origine de constructions telles que le Palacio do Grilo, qui a été primé.

Julien

Oui, je n’étais pas destiné à l’entrepreneuriat, mais j’ai un frère « serial entrepreneur » dont je suis très proche. Il m’a donc transmis son savoir-faire dès mon plus jeune âge. Je n’ai pas suivi le parcours traditionnel des études, j’ai été à ce que l’on nomme l’école de la vie, mêlant échecs et réussites. En alliant projets artistiques et entrepreneuriat, j’ai pu construire un parcours professionnel un peu particulier, empreint de beaucoup de plaisir. Cela n’a pas toujours été facile, car l’entrepreneuriat, surtout dans ce type de projet, comporte son lot d’obstacles financiers. J’ai notamment monté plusieurs projets parisiens dont je suis encore propriétaire et que je gère, comme le Théâtre du Trianon, l’Elysée Montmartre et le Palacio do Grilo à Lisbonne. J'ai également dû me séparer de certains projets afin de financer de nouvelles initiatives.

TSF

Comment décririez-vous votre travail et votre style ?

Julien

Je me définis souvent – avec amusement – comme un entrepreneur d’art et d’essai. Mes projets sont généralement difficilement financés en raison de leur caractère atypique, un peu comme un film d’auteur avec un budget fragile. Il est donc nécessaire de prendre en charge de nombreux aspects par soi-même pour joindre les deux bouts. Ce sont toujours des projets réalisés avec passion et un peu d’obstination. Je ne souhaite pas nécessairement avoir un style défini ; c’est plutôt chaque projet qui permet de créer une narration, un style et une histoire particulière. Cela dit, depuis quatre ans et avec le projet Etosoto, j’ai beaucoup travaillé sur l’architecture et le design en bois. Nous avons même monté notre atelier de production, ce qui a donné une certaine homogénéité à nos derniers projets.

Elsa

Pour ma part, je ne pense pas avoir de style défini, mais disons que je suis inspirée par l’histoire des lieux, et j’aime créer des décors qui invitent à la sérénité, au calme. La fantaisie est apportée par quelques pièces de mobilier.

TSF

Quelles sont vos actualités, en ce moment ?

Julien

Nous avons livré l'hôtel Elysée Montmartre qui a été lauréat de plusieurs prix (Dezeen, Architizer, Archdaily). Nous commençons enfin notre grand projet, Etosoto, sur le cap au Portugal, après sept ans d'instruction de permis de construire... Il faut être endurant, mais cela en vaut la peine !

TSF

Dans quel environnement avez-vous grandi ?

Elsa

Ma mère a toujours chiné et m’a transmis le gout des beaux objets. Elle a été brocanteuse pendant plusieurs années. J’ai passé une partie de mon enfance dans une maison où les styles et époques se mélangeaient. Certaines pièces m’ont marquée : les lampes Lalique, la table de salle à manger Leleu héritée de mes arrières grands parents, la table basse d’Isamu Noguchi, ou bien les lampes Tizio de Richard Sapper. Comme nous avons souvent déménagé, ma mère s’amusait à créer de nouveaux décors avec peu de moyens, et toujours un peu de fantaisie. Cela engendrait une salle de bain au papier panthère à la campagne ou encore une moquette rose dans les deux pièces dans lequel nous avons vécu un temps dans les années 80.

Julien

Mes parents possédaient une maison d'édition de livres d'architecture et de design, l'Équerre. J'ai des souvenirs qui sont très clairs de l'atmosphère de notre appartement familial, au style « High-tech » : sièges Le Corbusier, grande table de travail d'Olivier Gagnère, meubles Knoll, lampes Daphine… Une ambiance très aérienne et apaisante. Mes vacances m'ont aussi marqué ! Mon oncle avait récupéré une immense maison abandonnée à la campagne, à la fois un peu résidence d’artiste et lieu de rendez-vous extravagant, où tout le monde s'invitait. L'atmosphère y était plutôt décadente et poétique, et chacun aimait se prêter aux jeux de cette maison un peu théâtrale. C’est notamment cet endroit rempli d'expériences qui m’a inspiré pour le projet du Palacio do Grilo.

TSF

Cela-a-t-il influencé vos goûts, le regard que vous portez sur les intérieurs ?

Julien

Oui, beaucoup, il me semble. Mes parents avaient édité plusieurs livres sur l’architecture japonaise, comme le travail de Kazuo Shinohara, que j’apprécie beaucoup. Et puis, je me retrouve dans cette idée de filiation culturelle familiale.

Elsa

Oui, beaucoup, j’ai appris à connaître les styles, les noms des décorateurs, en accompagnant ma mère aux marchés aux puces et autres brocantes.

JULIEN LABROUSSE en famille à Lisbonne, chez lui
JULIEN LABROUSSE en famille à Lisbonne, chez lui
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JULIEN LABROUSSE en famille à Lisbonne, chez lui
JULIEN LABROUSSE en famille à Lisbonne, chez lui
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TSF

Racontez-nous l’histoire de ce lieu.

Elsa & Julien

Nous avions décidé de nous installer à Lisbonne afin de vivre une nouvelle séquence de vie et de suivre les projets que nous entreprenions au Portugal. Nous aimions beaucoup Campo de Mártires da Pátria, un quartier populaire portugais peu fréquenté par les étrangers. Sur la grande place et dans le jardin, les poules et les canards se promènent encore en liberté ! Nous sommes proches du beau jardin de Torel, au cœur de la ville, où l'on peut ressentir toute la dynamique de Lisbonne. Nous avons trouvé un grand appartement qui avait été abandonné depuis plus de 40 ans, situé dans un bel immeuble de style pombalin (style architectural portugais du XVIIIe siècle, nommé ainsi en référence à Sebastião José de Carvalho e Melo, marquis de Pombal, ndlr). Cet immeuble possède tout le charme lisboète, avec une ambiance chaleureuse où tout le monde se connaît et s’apprécie.

TSF

Avez-vous réalisé beaucoup de travaux ?

Elsa & Julien

C’était un long chantier de rénovation : tout était en ruine ! Souvent, ces appartements pombalins sont grands, mais composés de nombreuses petites pièces. Nous nous sommes donc employés à agrandir les volumes sans dénaturer le plan original, en préservant les empreintes des pièces. Nous avons remis à neuf toutes les boiseries dans le style d'origine et refait des huisseries en bois classique. Nous avons également ajouté une petite touche parisienne avec un parquet en chêne en point de Hongrie, alors que traditionnellement, tous les sols à Lisbonne sont en pin, ce qui n’a pas la même élégance. Tous les murs ont été réalisés en chaux aérienne avec une finition à la cire d’abeille, ce qui donne un rendu très vivant et intemporel, avec une texture délicate.  Il y a un petit fabricant de chaux artisanale près de Lisbonne, Fradical, qui est passionné par son travail, et nous avons utilisé toutes ses techniques. Enfin, nous avons évidemment dessiné et fabriqué une partie du mobilier : cuisine, dressing, banquettes, lampes et quelques autres pièces.

TSF

Quel a été le plus grand défi des travaux ?

Elsa & Julien

Les chantiers font partie de notre quotidien, et nous ne pouvons pas dire que celui-ci était compliqué. C’est toujours un plaisir de travailler sur son propre appartement. Le seul petit ennui que nous avons rencontré a été l’application de cette chaux, qui est particulière. C’était notre premier chantier utilisant cette technique. 

TSF

Quelle ambiance avez-vous voulu créer ici ?

Elsa & Julien

Elsa s'est dédié à ce projet, avec pour objectif de mettre en valeur les charmes du style pombalin d'une manière la plus épurée possible, dans un esprit similaire à celui de d'Axel Vervoodt (antiquaire belge renommé pour son goût très éclectique, ndlr) ou Rosie Uniacke (architecte d'intérieur et galeriste, ndlr). La matérialité choisie est sobre mais très présente, intégrant des éléments tels que le bois, le marbre, la chaux avec une finition stucco veneziano, et la menuiserie laquée. Elle contribue à créer un espace lumineux et serein : bien qu'avec peu d'objets, l'atmosphère est chaleureuse et invitante. Le style pombalin, avec ses lignes élégantes et son caractère historique, est mis en valeur.

TSF

Qu’est-ce qui a changé, depuis la dernière fois que nous sommes venus en reportage chez vous ?

Elsa & Julien

Cette maison en bois, que nous avons toujours, est un peu une sorte de prototype et camp de base du projet que nous réalisons à Cabo Espichel. Mais l’instruction du permis de construire a été très longue.. et le projet complet va enfin démarrer.   

TSF

Les enfants ont grandi. Adaptez-vous votre vision de l’architecture et des intérieurs aux nécessités de la vie de famille ?

Elsa & Julien

Les projets que nous réalisons ne soulèvent pas nécessairement cette problématique. Cependant, dans le cadre de notre appartement, nous pensons systématiquement aux usages qui nous semblent essentiels pour la qualité de vie de la famille. Par exemple, nous avons créé un très grand espace cuisine-salle à manger, qui est l'endroit où nous passons le plus de temps ensemble.

TSF

Parlez-nous des pièces que vous aimez tout particulièrement ici.

Elsa & Julien

Il y a plusieurs pièces que nous apprécions, certaines n'étaient pas nécessairement adaptées à l’espace, mais elles faisaient partie de notre mobilier, tandis que d’autres ont été spécialement choisies pour ce projet. Dans le salon, le mobilier structurant comprend le canapé du designer italien Ennio Chiggio pour Nikol, la table basse en forme de nuage de Kho Liang et le grand plafonnier Noguchi Akari. Nous aimons également beaucoup la chaise de Frédéric Pellenq dans la salle de bains et sa table d'appoint, dans le salon près du canapé. Parmi les pièces disséminées dans l'appartement, il y a la petite sculpture pyramidale de Secil de l’artiste Ludovic Duprez, une sculpture en acier de Clara Imbert, ainsi qu’un grand tableau de Manuel Tainha. Et pour finir les tirages de moules de l’Atelier Lorenzi qui sont disposés sur le piano. Beaucoup de ces pièces ont été acquises à la Galeria Foco, une excellente galerie de Lisbonne, ainsi que chez Barracuda, qui propose une sélection très pointue de pièces chinées !

JULIEN LABROUSSE en famille à Lisbonne, chez lui
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JULIEN LABROUSSE en famille à Lisbonne, chez lui
JULIEN LABROUSSE en famille à Lisbonne, chez lui
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Devant un tableau ancien, une petite lampe de Franco Buzzi Ceriani.

JULIEN LABROUSSE en famille à Lisbonne, chez lui
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Devant un tableau ancien, une petite lampe de Franco Buzzi Ceriani.

JULIEN LABROUSSE en famille à Lisbonne, chez lui
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Lampadaire "Turbine" de Gérard Rignault.

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Dans la salle de bains recouverte de marbre, une chaise signée Frédéric Pellenq.

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Dans la salle de bains recouverte de marbre, une chaise signée Frédéric Pellenq.

JULIEN LABROUSSE en famille à Lisbonne, chez lui

TSF

Quelles sont vos bonnes adresses à recommander dans les environs ?

Elsa & Julien

Galeria Foco, une très bonne galerie de Lisbonne, qui défend une nouvelle garde d’artistes bien sélectionnés. Depozito, un grand entrepôt qui vend des pièces d’artisanat portugais. Et Taberna do Calhau, une très bonne tasca, où l’on mange vraiment bien !

TSF

Que pensez-vous de The Socialite Family ?

Elsa & Julien

C’est toujours agréable de découvrir l’univers d’une famille, un petit aperçu de son intimité. Cela nous permet de saisir le lien entre des personnes aux vies différentes, ainsi que leurs objets et leur univers personnel. C’est une proposition qui est propre à Socialite Family.

TSF

Avez-vous une pièce favorite dans notre collection ?

Elsa & Julien

On aime beaucoup un certain nombre de pièces qui sont simples et intemporelles, et qui peuvent s’intégrer dans des projets in fine très différents : le tabouret Chiesa, le lampadaire Duomo mais aussi l’applique du même nom !

JULIEN LABROUSSE en famille à Lisbonne, chez lui
JULIEN LABROUSSE en famille à Lisbonne, chez lui

"Le canapé du designer italien Ennio Chiggio pour Nikol structure le salon" explique Elsa Kikoïne.

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Le beau plafonnier en papier de Noguchi Akari.

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"Le canapé du designer italien Ennio Chiggio pour Nikol structure le salon" explique Elsa Kikoïne.

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Le beau plafonnier en papier de Noguchi Akari.

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