L’appel de Marseille a été plus fort qu’elle. Que son activité de styliste mode, que son ancrage parisien. Julie Pailhas –...
Vittoria et son mari, Mathieu, se sont rencontrés un été à Cadaquès. Une histoire d’amour dont la bande-son a été les accords de guitare joués par le musicien français et qui a donné naissance à deux fabuleuses aventures. La première est à l’origine de la seconde. Théophile, leur fils, a trois ans. Tout comme la marque de la créatrice, C’est la V. Enceinte, cette dernière se sentait à l’étroit dans ses pantalons pattes d’éph. Une situation peu confortable pour une femme n’étant pas prête à faire de compromis sur son style, hippie et coloré. L’italienne a donc retroussé ses manches et élaboré ses premiers V Pants, des pièces à la ceinture ajustable, évoluant avec les formes. Le succès est au rendez-vous. Vittoria se lance dans les déclinaisons. Puis les robes. Pratiques, élégantes et légères elles ravissent les femmes du monde entier en leur permettant d’être instantanément élégantes et sophistiquées. N’importe où. Et dans le plus pur esprit gypsy, évidemment !
Vittoria, comment est née ta marque C’est la V ?
C’est la V, est née par hasard quand j’attendais mon fils il y a trois ans. Je vis avec des pantalons à pattes d’éph et enceinte, je n’arrivais pas à en trouver adaptés à mon gros ventre. Je suis donc allée à la quête de tissus pour m’en faire faire sur-mesure, avec un élastique à la taille et tout un tas de coloris qui me sont chers. C’est à partir de ce moment là que ma marque est née.
Pourquoi un nom français ?
Dans un certain sens, ma vie est liée à la France. Je vis entre Milan et Paris. Mon mari est un chanteur français et mon fils, un petit franco-italien qui s’appelle Théophile. Mon chien est un bulldog français. Chez moi maintenant, tout est un peu français en fait !
D’où viennent tes inspirations ?
J’aime le lifestyle des années 60 où l’on passe sa vie pieds nus, dans des imprimés colorés, très baba cool. La nature et les fleurs m’inspirent. Je déteste le noir. Tous les imprimés me font voyager et rêver à une vie libre, proche de la nature.
Comment définirais-tu ton style ?
Je suis totalement hippie !
Quelle femme t’inspire pour ta marque ?
Une femme dynamique, qui voyage. Rêveuse aussi.
Comment penses-tu la développer ?
Je vais voir où me porte mon coeur. C’est la chose la plus importante pour moi dans la vie ! Et puis, mes créations sont enfin disponibles en ligne. Piano, piano, je développe ma marque. J’aime rendre les femmes heureuses, belles et surtout j’espère secrètement qu’elles partagent mes rêves.
J'aime le lifestyle des années 60 où l'on passe sa vie pieds nus, dans des imprimés colorés, très baba cool.
Crédits : Constance Gennari @thesocialitefamily
Aucun commentaire
Ajouter un commentaire