Au 15, rue Martel – dans le 10ème arrondissement parisien – se pressait ce week-end une foule compacte. La raison ? La vente à l’atelier de la céramiste Kalou Dubus. Ancienne designer textile, c’est en découvrant cet art ancestral dans un atelier de la ville de Paris qu’elle décide d’en faire son métier. Une révélation. Après une initiation en Grèce auprès de l’artiste Sabrina Binda et de ses céramiques en faïence, grès ou porcelaine, la jeune femme persévère. Elle rend visite à un cousin potier pour en saisir les sens et affine ses gestes dans les cours de l’atelier Mire, créé par la japonaise Kayoko Hayasaki. Puis elle se lance, seule. Passionnée par le processus de création – véritable école d’humilité et de patience – elle dessine, cuit, échoue, émaille, laisse reposer et recommence. Encore et encore. De test en test, Kalou Dubus laisse parler la terre, modifie les proportions d’un raté, y accentue un aspect, une ligne. En découle des pots de fleurs, des services à thé et plus récemment des lampes qu’elles s’est amusée à incruster des pierres semi-précieuses. Orfèvre du quotidien, Kalou Dubus donne un relief tout particulier à des accessoires qui changent tout et ne ressemblent à rien d’existant. Tant et si bien que ses oeuvres ont déjà charmé Isabel Marant qui a passé commande pour toutes ses ouvertures de boutiques.
Photographies : Constance Gennari – Texte : Caroline Balvay – Traduction : TextMaster @thesocialitefamily
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