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Il a le regard rieur Nicolas. Du genre aimant. Celui qui attire et celui qui transporte, solaire. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la vie le lui a bien rendu. De rencontre en rencontre, ce curieux plutôt solitaire a fini par trouver sa voie. Celle de calligraphe. Un métier exigeant, souvent endurant, qui demande de l’entraînement et fatalement beaucoup de patience. D’inspiration aussi. Une soif d’apprendre qui paie. Attentif à la nature des mots, des lettres mais aussi à leurs significations et leurs destinataires, Nicolas est aujourd’hui partout : des défilés de mode les plus prestigieux, pour lesquels il imagine toutes les invitations, aux marques dont l’excellence est reconnue dans le monde entier et qu’il accompagne en tant que consultant. Des signatures toujours fortes, sur-mesure et forcément rares. Nicolas est en fait un magicien. Il donne vie à l’encre, lui confère une âme, transformant au passage les pleins et les déliés en mannequins. Et pas n’importe lesquels. Haute-couture s’il vous plaît.
Découvrez le travail de Nicolas et ses équipes sur le site de son Atelier.
Nicolas, comment définiriez-vous votre métier ?
Calligraphe et directeur artistique, je pars d’une signature pour créer un imaginaire.
Quand avez-vous commencé ?
J’ai toujours adoré écrire mais je n’envisageais pas la calligraphie comme un métier. Et puis j’ai commencé à travailler dans une galerie d’art contemporain, et à rédiger les enveloppes des vernissages. J’ai réalisé que beaucoup plus de gens venaient. S’y intéressaient. J’ai ensuite rencontré une attachée de presse et tout cela a commencé. Cela fait quinze ans maintenant et je ne pourrais pas m’arrêter d’écrire.
Y-a-t-il une personne, ou une icône, qui vous inspire plus qu’une autre dans votre travail ?
Carine Roitfeld, Marie-Agnès Gillot… Tous mes amis en réalité.
Que préfèrez-vous dans le dessin ?
L’imaginaire que ça procure.
Où chinez-vous votre mobilier ?
En brocante, chez mes grands-parents, dans les Pyrénées, ou dans l’extrême Nord car j’apprécie particulièrement le mobilier danois, notamment Hans Wegner. J’aime également chiner dans les vide-greniers car les objets ont souvent une histoire intéressante.
Comment définiriez-vous votre style en termes de déco ?
J’aime les cabinets de curiosités. Je suis à l’inverse du minimalisme, j’affectionne avoir beaucoup de choses pour m’inspirer. Je ne suis pas particulièrement attaché aux objets mais plutôt à ce qu’ils me font ressentir.
Aimez-vous le travail d’un designer en particulier ?
Ceux de Charlotte Perriand, Zaha Hadid ou Victoria Wilmotte.
Quel serait votre rêve le plus fou ?
Travailler avec Michel Gondry. J’adore son travail et son univers et j’aimerais également créer une lampe. Nous avions commencé avec Habitat mais le projet n’a malheureusement pas abouti.
Crédits : Constance Gennari @thesocialitefamily
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