En quelques années, la rue du Nil s’est découverte un nouveau visage. Celui d’un eldorado gustatif dont Grégory Marchand,...
On se languissait. Le soleil se faisait désirer, notre moral était en berne. On se désespérait. Et puis tout a changé. Les rayons sont revenus caresser notre peau, les pauses en terrasse se sont allongées : l’été est (enfin) arrivé ! Le timing est donc parfait pour My Little Paris. Le concept parisien roi des petites adresses qui s’arrachent, sort du digital pour venir s’implanter là où on l’attendait. Dans la vraie vie. Et pas n’importe où. Dans une maison de vacances de 1000 mètres carrés, entièrement repensée pour l’occasion. Du cabanon au salon, l’expérience se vit en mode slow. On déguste des apéritifs comme au Cap Ferret, on s’initie aux plaisirs du potager avant de déguster notre récolte autour de talks inspirants, lovés dans un hamac. Une jolie initiative dont Céline Orjubin, co-fondatrice, nous raconte l’histoire sous le regard bienveillant d’une assise Pierre Paulin, reine parmi les carreaux de ciments. La scénographie est fraîche, feel good. On se croirait à la campagne. Idéal pour un vendredi après-midi.
Céline, comment est née l’idée de cette Maison de Vacances ?
My Little est né dans un appartement, autour d’une table de cuisine. Nos bureaux actuels sont également dans un ancien appartement, on y a d’ailleurs une baignoire, et une cuisine à chaque étage. Cela fait donc vraiment partie de notre histoire.
Après plusieurs années d’existence online, on a voulu incarner notre marque dans une maison et son jardin de 1000 m2. On y trouve des conférences d’entrepreneurs à suivre dans un hamac comme des cours de tarte aux pommes dans la cuisine, des “slow dinners” à la bougie et un cinéma en plein air pour regarder des films de Jacques Tati. Notre but est que chaque moment dans cette maison ait un goût de vacances.
Quelles ont été vos inspirations ?
Nous voulions créer un bout de campagne à Paris, une maison où le temps s’est arrêté : les balançoires de la bibliothèque sont retapissées d’un tissu très actuel de chez Caravane, on a sorti des meubles de vides-greniers pour leur donner une touche beaucoup plus moderne. En entrant dans cette maison, on ne sait plus trop si l’on est dans les années 40, 50 ou en 2016. On ne sait plus trop non plus si l’on est à la campagne, en vacances, ou à Paris.
Qui y recevez-vous ? À qui s’adresse-t-elle ?
On y reçoit des lecteurs, des amis, des chefs, des entrepreneurs, des jardiniers.. Bref, tous les parisiens qui veulent prendre le temps d’échanger, de dîner, de se rencontrer et de discuter.
Peux-tu nous présenter les filles qui ont participé à ce projet ?
Il y a d’abord Julia Rouzaud, la fondatrice du site d’inspiration Goodmoods. C’est la directrice artistique de la maison, sans qui le projet n’aurait jamais vu le jour. Nous avons eu un plaisir fou à bosser jour et nuit avec elle. Elle sait mêler vision et débrouillardise, et a su faire de nos idées un peu dingues une réalité. C’est surtout grâce à elle que l’on se sent si bien dans cette maison et qu’on en tombe un peu plus amoureuse chaque jour.
Il y a ensuite Céline Perrin, des Mauvaises Graines. C’est une jardinière cat’s eyes qui n’a peur de rien. Elle arrive en talon haut, passe une journée à bêcher et transforme l’air de rien une cour désaffectée de 700 m2 en un jardin anglais
Quelle est ta pièce préférée dans la maison ?
La cuisine, dans laquelle Marion, notre My Little Chef qui officie tous les jours au bureau, a pris ses quartiers d’été. Elle arrive le matin les bras chargés de courses du marché et lance les tians de légumes et les tartes à la framboise. Comme en vacances, on commence à picorer dans les plats et l’heure de l’apéro avance de jour en jour.
Le meuble qui te fait rêver ?
Il y a deux meubles qui me faisaient rêver. La Pet Lamp était un fantasme depuis que je l’ai vue à Maison et Objet il y a 3 ou 4 ans. Cet objet est fabriqué par des femmes qui utilisent un savoir-faire traditionnel, et recyclent des bouteilles. Au-delà de l’esthétique qui me plaît beaucoup, c’est toute une réflexion sur les femmes et le recyclage qui me touche.
Le F444 de Paulin ensuite, très peu patiné et donc presque rose. Avec ce fauteuil sur fond vert lichen, l’entrée prend des airs de Cuba.
Au-delà de leur prix, ces deux objets demandent un volume, une lumière, que j’ai eu la chance de trouver dans cette maison.
Jusqu’à quand peut-on venir ?
La Maison est ouverte jusqu’au 3 Juillet, les inscriptions se font ici.
Crédits : Constance Gennari @thesocialitefamily
Bonjour Géraldine,
Il s’agit d’un papier peint Au fil des couleurs !
Belle journée à vous
The Socialite Family
Magnifique! Quelle idée merveilleuse!
Bonjour, merci pour ce beau reportage ! J’aurais voulu savoir où trouver le papier peint de la salle à manger (avant avant dernière photo) ? Un très grand merci d’avance !
Bonjour Maxima,
Merci beaucoup ! Le papier peint a été réalisé par Kanako et l’équipe graphique de My Little Paris.
The Socialite Family vous souhaite une très belle journée, à très vite.
Bonjour,
J’aurais souhaité savoir s’il était possible d’avoir la marque du papier peint, dans la salon de la maison de vacances, My Little Paris.
Merci beaucoup
Géraldine