Londres a été la nouvelle page blanche de Gwendoline Porte. Celle sur laquelle cette Française originaire des Antilles a posé les bases de sa nouvelle histoire. Un second pan de vie débuté il y a une dizaine d’années pour offrir à ses filles une double culture. Ordre des choses, beauté du hasard : celle-ci débutera dans une maison laissée dans son jus depuis 50 ans. À cette époque, Gwendoline est fraîchement diplômée du Chelsea College of Arts. Grâce à sa formation en Interior Design et à l’aide précieuse de sa famille d’architectes, elle se lance dans la rénovation totale de ce bâtiment victorien. Bow-windows, petits balcons et volumes généreux deviennent alors témoins d’un chantier titanesque où Gwendoline désosse toutes les huisseries qui avaient dénaturées l’espace. Petit à petit son rêve prend forme. Sans compromis. Aux 120m² existants s’ajoutent ainsi 40 supplémentaires. Les rayons du soleil sont libres de circuler à nouveau. D’est en ouest, à chaque étages. La transformation est totale. Gwendoline, elle, est conquise. Photosensible, elle sait l’importance qu’à la lumière dans l’atmosphère d’une pièce. La manière dont celle-ci met en valeur les lignes pures qui sont chères à son coeur. À Londres, entourée par ses souvenirs de voyages elle peut désormais vivre sa passion pleinement. Ses projets sont multiples – production de meubles modulaires imaginés lors de ses études, création d’espaces, diverses expositions – et son style aux notes éclectiques s’affirme doucement.
Photographies : Constance Gennari – Texte : Caroline Balvay – Traduction : TextMaster @thesocialitefamily
C’est magnifique !
Et d’où vient cette bibliothèque blanche arrondie ?
Merci pour vos reportages inspirants.