Photographies : Constance Gennari - Texte : Caroline Balvay - Traduction : Textmaster @thesocialitefamily
Caroline Notté, ce sont des choix qui ne ressemblent à personne d’autre. Dans le parcours tout d’abord. Exigeante, cette artiste à facettes multiples – comme elle aime à se décrire elle-même – souhaite dès le début maîtriser un large champ de possibles. L’art d’abord, à l’Académie des Arts de la Ville de Bruxelles. Puis l’architecture à La Cambre. Et même la photographie pour laquelle elle ira jusqu’à s’exiler en 2001 à New York. Formation en poche, Caroline Notté enchaîne les stages. Ces derniers la feront côtoyer Marc Corbiau ou Lionel Jadot, deux personnalités incontournables de la scène architecturale belge. Viens ensuite le temps de faire cavalier seul. Caroline Notté ouvre alors son propre studio qu’elle agrémente depuis un an maintenant d’une galerie d’art. Une passion à l’intérieur d’une, plus exceptionnelle encore : un bâtiment, ancienne résidence personnelle de l’architecte Louis Herman De Koninck. “Un formidable coup de chance” nous confiera-t-elle, les yeux brillants. De l’inusuel, du surprenant. Pour celle qui désire s’affranchir de la sensation de “déjà vu” en combinant ses différentes visions, l’écrin est idéal. Vibrant. Pour continuer à l’exalter, Caroline Notté présentera chaque mois en son sein une sélection exigeante de jeunes artistes et d’objets coup de cœur. De quoi faire dialoguer l’esprit de la figure dominante du mouvement moderne belge avec les espoirs de demain.
Caroline, qui êtes-vous ? Quel est votre parcours ?
Je suis une femme passionnée qui aime voyager et qui a plusieurs cordes à son arc : architecte, architecte d’intérieur, photographe, professeur au CAD. J’ai étudié l’architecture mais aussi la photographie à New York avant de faire un stage chez Marc Corbiau. Puis j’ai été l’architecte du bureau de Lionel Jadot. Depuis 10 ans j’ai ouvert mon propre studio et depuis un an une galerie d’art, de vintage, de mobilier et de coups de cœur.
Comment avez-vous pu prendre possession de cette bâtisse de Louis Herman De Koninck ?
C’est un formidable coup de chance !
Qu’est-ce que cette résidence veut dire pour vous ?
C’est un lieu d’encrage, avec beaucoup de force. Cette maison m’impressionne tous les jours. J’ai beaucoup d’admiration pour Louis Herman De Koninck. Ici, le contact que j’ai avec la nature est fabuleux.
D’où vous est venue l’idée de cette galerie ? Qu’y proposez-vous ?
J’aime le partage, le contact et suis une fan d’art, d’objets, de vintage. J’adore faire des découvertes. Le lieu s’y prête très bien ! Je souhaitais faire vivre la maison avec des jeunes artistes.
De quelle manière avez-vous pensé l’espace pour mettre en valeur votre sélection ?
J’ai surtout souhaité respecter la maison et garder tous les éléments existants. Je change très souvent donc ma sélection s’intègre au lieu.
Quelles sont vos pièces favorites ? Votre coup de cœur du moment ?
Les mobiles de Michael Anastassiades.
Avez-vous une époque, un artiste, un objet de référence ?
Les année 30, Anish Kapoor et un vase de Ettore Sottsass.
Des adresses design à confier pour une escapade à Bruxelles ?
Diito,Vintage Items, 10gallery et Benoit de Moffarts.
Quels sont vos futurs projets ?
L’ouverture de boutiques hôtels dans des endroits insolites et des voyages en lieux isolés.
Photographies : Constance Gennari – Texte : Caroline Balvay – Traduction : TextMaster @thesocialitefamily
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