Make My Lemonade et Lisa Gachet ne font qu’un. Et ce, depuis 2012 ! À l’époque blog lifestyle orienté Do It Yourself, la chenille s’est progressivement muée en papillon. D’abord grâce à la création d’une marque de vêtements à acheter tout prêts mais aussi à coudre soi-même. Puis à la faveur d’une boutique, accolée au canal Saint-Martin. En 2020, Make My Lemonade, c’est tout cela et bien plus encore. Depuis cet été, la plateforme de location de vêtements Frida s’est ajoutée à la galaxie colorée de la Bordelaise, Parisienne d’adoption. L’occasion de réitérer sa volonté de « produire moins mais mieux, même si cela peut aller à contre-courant d’une hypercroissance. » Figure à part dans l’univers de la mode, Make My Lemonade a son univers. Aussi pétillant, inventif et audacieux que sa fondatrice ! Mais aussi ses valeurs. Loin des codes de la fast-fashion, ses modèles (allant de la taille 34 à 48) sont intégralement confectionnés en Europe sans intermédiaires à raison de quatre collections par an. La nouveauté ? Il y aura aussi moins de références. Lisa l’a annoncé en septembre dernier. Pourquoi ? Pour avoir le temps de raconter l’histoire et le détail de chaque pièce, mais aussi pour « mettre du sens et éduquer notre communauté à consommer différemment. » Engagée, la jeune femme l’est. À l’image de la communauté de « makeuses » qu’elle fédère et qu’elle a à cœur de continuer d’inspirer. Son intérieur, comme tout ce qu’elle entreprend, est d’ailleurs le sujet de nombreuses questions. Est-il aussi Do It Yourself que l’est Make My Lemonade ? Donne-t-il envie de « faire » ? Définitivement, oui ! Ici, le seconde-main est roi. Repeintes, retapissées ou rehaussées de détails – jusqu’au mur, ajouré de nuages pendant le confinement – les trouvailles de l’inventive diplômée de la prestigieuse École Duperré cohabitent joyeusement dans une véritable danse de la joie. Un tourbillon de couleurs vives qui attire le regard autant qu’il excite les sens. La dose de vitamines C dont nous avons tous besoin en ce moment !
Photographies : Valerio Geraci – Texte : Caroline Balvay @thesocialitefamily
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