Valérie Lamboi et Lionel du Chatellier, Rose...
A la tête de l’un des bureaux de presse* les plus connus du Triangle d’Or, Valérie Lamboi et Lionel du Chatellier sont unis à la...
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Chaque instant passé en la compagnie de Constance Baudeau est ponctué d’anecdotes et d’histoires passionnantes glanées le long d’une vie riche en rebondissements. C’est dans le monde de la publicité que Constance fait ses premières armes, à Paris d’abord, puis à Londres – où elle passe brièvement – avant de s’installer à Kaboul. Ces années en Afghanistan seront de celles qui changent un destin. Constance y rencontre son mari et vit une foule d’expériences humaines et professionnelles dont elle parle encore aujourd’hui avec passion. La suite s’est écrite pourtant à Paris. Dans la capitale française, elle décide de se lancer dans une toute nouvelle aventure. Portée par une vaste culture et une envie de partage, Constance crée, avec l’aide d’une amie, la plateforme Gallery Democratic. L’idée : simplifier tout en rendant plus accessible la vente et l’achat de mobilier design ainsi que d’antiquités. Textiles, mobiliers, luminaires ou petits objets de décoration : les trouvailles sont nombreuses, authentifiées et signées Pierre Paulin, Ettore Sottsass ou encore Nathalie du Pasquier. Pour le plaisir et la culture, Constance aime à raconter des histoires. Celles des designers qu’elle aime ou des tendances et courants actuels. Aujourd’hui sont à l’honneur la folie douce de Piero Fornasetti et le retour à l’essentiel vu par la tendance Wabi Sabi. Une savoureuse balade virtuelle dont on ressort instruit.
Constance, quelle est votre histoire ?
Mon histoire est celle d’une petite fille qui a grandi à la campagne, découvert Paris à l’adolescence, le monde et les voyages jeune femme. Après m’être orientée vers des études littéraires, j’ai changé de cap pour faire une école de commerce. J’ai travaillé 12 ans dans la publicité, à Paris, à Londres et à Kaboul ! Je m’y suis énormément amusée. On y mêle magie des mots et des images, les gens sont passionnés, drôles, irrationnels ! En devenant maman, comme beaucoup, j’ai dû faire un choix, impossible de garder le rythme et d’être présente comme je le voulais auprès de mes enfants.
En quoi votre expérience en Afghanistan influence votre vie et votre état d’esprit actuel ?
Vaste question, mais concrètement cela a tout changé, puisque j’y ai rencontré mon mari ! J’y ai vu des paysages magnifiques et des choses plus difficiles. J’y ai rencontré des personnes avec qui je n’avais aucun élément de langage commun et de vrais personnages un peu “fous”. De là, j’ai voyagé dans beaucoup d’autres pays. Mais pour résumer, je dirais que j’y ai acquis une certaine forme de bienveillance et je mesure tous les jours la chance que j’ai d’être née en France, et d’y vivre aujourd’hui.
Comment définiriez vous l’esprit de Gallery Democratic ?
Gallery Democratic est une marketplace de meubles et d’objets haut de gamme ouverte aux particuliers et aux professionnels. On y trouve de belles pièces d’antiquité et des meubles contemporains, du mobilier d’occasion mais aussi d’exposition. Notre volonté est de rendre le beau (plus) accessible, en termes de coût – nous veillons très attentivement au prix de vente des objets – de logistique (on peut acheter partout facilement) et de culture. Le design, c’est tout un monde qui peut-être un peu snob. Impossible si ce n’est pas son métier de tout connaître, encore une fois qu’il s’agisse d’antiquités ou de contemporain. Notre volonté est d’aider nos clients à appréhender cette culture, de leur apprendre quelques petites choses sur l’objet qu’ils achètent. Au final, on parle de mobilier et de décoration, il n’y a aucune raison de se prendre au sérieux !
Avez vous une préférence pour un designer en particulier ?
Depuis que je l’ai rencontré, j’ai une grande admiration pour Hubert Le Gall et son travail : un design joyeux, dans la pure tradition des Arts Décoratifs. Dans un registre totalement différent, j’aime aussi beaucoup ce que fait Nendo en particulier ses tables conçues pour Glas Italia. Ses dessins sont clairement ceux de notre époque, à la croisée de multiples influences.
Quelles sont vos inspirations ? Une femme iconique ? une époque ?
Ce qui m’inspire : les voyages. Mes femmes iconiques : Camille Claudel, artiste singulière, Sonia Delaunay, Alexandra David-Néel, déguisée… elle est la première femme occidentale à entrer à Lhassa. Une époque : la nôtre.
Un exemple de ce que vous proposez sur Gallery Democratic ?
La suspension Cloud de Franck Gehry éditée par Belux, la bibliothèque CasaBlanca d’Ettore Sottsass éditée par Memphis Milano. Des modèles d’exposition. D’un seul coup, leur prix devient beaucoup plus intéressant !
Une pièce que vous rêvez d’acquérir ?
On parle de rêve ? Une verrerie d’Ettore Sottsass ou le tapis de A+A Cooren pour Chevalier Edition.
Quels sont les objets que vous préférez chez vous ?
Les vases Totem en verre soufflé à la bouche et en céramique faite à la main de mon amie MVW Kraft. Elle a un talent incroyable. Les photos d’Afghans achetées en Afghanistan. Elles ont été prises sous l’époque des Talibans, alors que la photographie était interdite. En secret, les gens venaient se faire prendre en photo une fois dans leur vie. Les photographes peignaient et retouchaient ensuite ces photos à la main.
Comment concilier vie de famille et jolie décoration ?
Multiplier les rangements, laisser les enfants s’exprimer et s’éveiller aux beaux objets. Marius et Jacques décident pour la décoration de leur chambre.
Où passez vous le plus clair de votre temps ?
Autour de la table de notre salle à manger, à partager des moments avec les enfants ou les amis, à discuter ou à travailler.
Une adresse à nous recommander ?
Pour le plaisir des yeux la galerie Philippe Guegan, qui mêle mobilier français du XVIIIème siècle et Art Contemporain. L’atelier Frossard pour les encadrements. Ils ont l’oeil ! I Ghiotti, restaurant italien. Elle est toscane, lui sicilien, en plus d’excellentes pâtes on y goûte de très bons vins.
Crédits : Eve Campestrini @thesocialiefamily
Bonjour Lauriane,
Nous vous remercions infiniment ! Les ranges-livres sont des étagères faites sur mesure pour l’appartement de Constance.
Très beau début de semaine,
L’équipe The Socialite Family
Bonjour,
Merci pour votre post – magnifique as usual ! –
Serait-il possible de connaître l’origine de la superbe série de boîtes rouges & noires ?
Merci d’avance.
Socialitement,
Bonjour,
Merci beaucoup pour vos mots qui nous vont droit au coeur !
Les boîtes rouges et noires sont des boîtes nuristani afghanes. Elles sont trouvables en Afghanistan ou chez des marchands spécialisés. Constance nous souffle qu’un antiquaire situé sur l’île Saint-Louis, à Paris, en avait quelques-unes.
Très belle journée à vous,
L’équipe The Socialite Family
Bonjour,
J’adore les photos diptyques avec le palmier et la mer savez vous d’où viennent elles?
Merci !!
Bonjour Anna,
Le diptyque est une oeuvre du photographe Raphaël Dautigny.
Très belle journée à vous,
Magnifique quelle belle dose inspiration !!! Je suis en amour pour les “ranges-livres” au mur, d’où viennet-ils ? Merci pour tout ca !