Après avoir écumé les rallyes et autres meetings automobiles vintage, Bertrand Waldbillig s’est trouvé un autre cheval de course. La décoration. Du XXème siècle s’il vous plaît. Cet amour du mobilier, c’est en écrivant qu’il l’a développé. Amoureux du beau, Bertrand Waldbillig n’est autre qu’un journaliste pouvant se permettre de rédiger une série de chroniques sur les montres scandinaves tout autant que de disserter sur le kitsch assumé des années 70. Une passion partagée avec son ancien compagnon qui lui a fait entrevoir un nouvel idéal, celui de se consacrer pleinement à sa nouvelle activité. Celle de marchand. Aux mythiques puces de Saint-Ouen, c’est avec une autre Socialite Family que Bertrand Waldbillig a fait ses armes : Julien et Élodie Régnier. Les tenanciers du stand Maison Jaune l’on aidé à mettre en pratique l’année de formation effectuée à Drouot. Une expérience révélatrice, Bertrand Waldbillig ayant ouvert sa propre galerie, Inverno, en novembre dernier au coeur du marché Paul Bert Serpette. Coïncidence ou signe du destin, celui-ci est réputé pour sa sélection unique au monde de mobilier XXème siècle. La spécialité du parisien. En attendant que sa toute récente création se fasse un nom, le jeune homme soigne sa “collectionnite aigüe” dans son propre appartement. Décoré à deux, ce vaste espace lumineux est un véritable lieu d’expérimentation pour Bertrand Waldbillig. Paille japonaise détournée, papier-peint utilisé en guise de tête de lit : ce chineur invétéré de manque pas de ressources et compte bien nous le prouver. Déambulation exquise auprès d’oeuvres signées Angelo Mangiarotti, Mario Botta ou encore Gabriella Crespi.
Photographies : Constance Gennari – Texte : Caroline Balvay – Traduction : TexMaster @thesocialitefamily
Merci pour ces belles photos inspirantes. Serait-il possible d’avoir la référence exacte de la paille Thibaut de la salle à manger svp ?
Merci !