Famille

Dans le cœur historique de Paris, un appartement de réception éclectique

Chez

Constance, Xavier Eeckhout, Aimée, 5 ans et Joseph, 10 ans

Le feu crépite dans la cheminée, mais il flotte comme un air de printemps dans cet appartement parisien aux fenêtres hautes d’où l’on aperçoit les premiers bourgeons d’un jardin caché derrière l’école des Beaux-Arts. Le ton hors du temps et éclectique est déjà donné, lorsqu’on pénètre dans ce beau havre familial par une salle à manger octogonale aux larges dalles en damier. L’Antiquité s’y mêle en douceur au XXe siècle et à l’art contemporain par touches. « Éclectique », c’est ainsi que Constance et Xavier Eeckhout qualifient le décor de leur appartement. Coups de cœur acquis sur un coup de tête, découvertes historiques ou obsessions intégrées à force de patience et de recherche : le lieu de vie du couple et de leurs enfants nous parle d’une passion pour l’art et l’objet, sans cesse nourrie, renouvelée, et transmise. The Socialite Family s’est invité au coin du feu, à pas de chat.

Lieu

Paris

texte

Elsa Cau

Photographies

Clément Vayssières

L'hippopotame en marbre blanc de l'artiste François Pompon, la sculpture préférée de Joseph Eeckhout, 10 ans.

TSF

Constance, Xavier, présentez-vous.

Constance

J’ai 39 ans, un mari charmant et je suis maman de deux adorables enfants de 10 et 5 ans, Joseph et Aimée. J’adore Paris, son bruit, son énergie et ses quartiers aussi variés les uns que les autres. J’aime beaucoup dessiner, lire, les fleurs et le bord de mer. Après avoir travaillé dans le marché de l’art pendant 15 ans, j’ai décidé de changer de voie et d’aider les femmes à vieillir plus naturellement en pratiquant le massage kobido. Depuis trois ans je suis installée ici, à la maison et je fais des massages du visage sculptants dans un cadre apaisant. J’aime beaucoup exercer ce métier : je rencontre des clientes merveilleuses de tous univers.

Xavier

J’ai 50 ans et je suis galeriste, j’ai une galerie qui se trouve tout près de l’appartement à Saint-Germain-des-Prés et je suis spécialiste en sculpture animalière de la première moitié du XXᵉ siècle. Quant à moi, j’ai quatre enfants.

TSF

Comment avez-vous découvert cet endroit ?

Xavier

Nous habitions tout près des Beaux-Arts et lorsque Constance attendait Aimée, nous cherchions un appartement avec une chambre de plus, mais en restant dans cette zone. Lorsque j’étais très jeune, j’avais une agence immobilière et j’ai gardé des contacts dans le quartier qui m’ont permis d’avoir vent de l’appartement qui venait d’arriver sur le marché.

Constance

Je me souviens que nous l’avons visité en plein mois de mars. Il ne faisait vraiment pas beau. Tout était gris, mais en découvrant la vue sur le jardin… je me suis dit tout de suite : c’est merveilleux ! C’était vraiment le calme, le positif, avec cette vue sur les arbres.

Xavier

Effectivement, nous avons été séduits par le calme, la vue sur le jardin des Beaux-Arts et l’exposition au sud – beaucoup de soleil lorsqu’il y en a. Le fait que les chambres des enfants soient à l’étage, c’était l’occasion de leur donner une autonomie. Et j’aime bien la façon dont l’appartement est agencé. La hauteur sous plafond notamment, et l’adresse en elle-même.

TSF

Quel est votre rythme de vie ici ?

Xavier

On passe du temps dans l’appartement. Cela fait trois ans que nous avons une petite maison de campagne dans l’Oise, où nous allons le week-end. Mais la semaine, nous sommes ici et c’est un appartement dans lequel je me sens très bien, dans lequel la famille se sent bien. On reçoit beaucoup. On organise au moins un dîner par semaine.

Constance

Je passe tout mon temps ici, parce que je travaille ici ! Je me suis aménagé une partie de l’appartement, dans l’entrée-salle à manger, pour mes massages kobido. Et comme dit Xavier, on reçoit beaucoup, donc on a beaucoup de monde qui vient dans cet appartement, plutôt en fin de journée. Ou le soir, d’ailleurs, plutôt que dans la journée.

TSF

Depuis combien de temps êtes-vous galeriste, Xavier ?

Xavier

J’ai commencé ce métier en 1999, donc il y a vingt-cinq ans. J’ai débuté aux puces de Vanves, tout en étant crieur à Drouot, puis je me suis installé dans une boutique rue Saint-Lazare avec un ami. Nous sommes restés associés pendant cinq ans. J’ai ensuite ouvert une petite galerie rue de la Grange-Batelière, puis une autre dans la même rue. Et enfin, la galerie actuelle, Rive gauche, que je tiens depuis 2018.

TSF

Vous travaillez encore ensemble, assez souvent.

Constance

Oui, pour tous les vernissages d’exposition – Xavier en organise deux par an, à peu près – et tous les salons, notamment la Tefaf à Maastricht, en mars, le salon le plus important pour la galerie. Je pars toujours les six premiers jours avec Xavier pour la mise en place, le dîner et le vernissage. En septembre, nous avons exposé à FAB, le nouveau salon qui remplace la Biennale de Paris.

J'ai toujours aimé les animaux : est-ce dû au fait que je viens d'un petit village de l'Oise, je ne sais pas... Mes quatre grands-parents travaillaient dans une ferme.

TSF

Pourquoi vous être spécialisé dans la sculpture animalière, Xavier ?

Xavier

J’ai toujours aimé les animaux : est-ce dû au fait que je viens d’un petit village de l’Oise, je ne sais pas… Mes quatre grands-parents travaillaient dans une ferme. Au début de ma carrière, j’étais antiquaire, beaucoup plus généraliste. Je vendais également des sculptures et des tableaux du XIXᵉ et du XXᵉ siècle. Puis je me suis spécialisé dans cette première moitié du XXᵉ siècle, uniquement dans la sculpture. Par goût, tout simplement.

TSF

Pouvez-vous nous parler de quelques artistes que vous représentez, à la galerie ?

Xavier

Ceux que je présente constituent vraiment une petite niche. Et c’est le cas de le dire pour les animaux (rires). Il s’agit d’artistes de 1910 à 1950. Les noms les plus importants, les plus internationaux dans ce domaine sont, pour les Français, François Pompon, que tout le monde connaît grâce au grand Ours blanc que l’on voit au Musée d’Orsay, et Rembrandt Bugatti, le frère d’Ettore Bugatti, le créateur de l’automobile. Bien sûr, j’expose aussi des artistes plus confidentiels au talent tout aussi important. Je n’expose que des artistes belges, français et suisses.

TSF

Diriez-vous que vous influencez mutuellement vos goûts ? Votre appartement vous ressemble-t-il ?

Xavier

Il est très rare que l’on ne soit pas d’accord pour une acquisition ou pour une mise en scène à la maison. Ma vision des objets est peut-être plus éphémère, j’en suis beaucoup plus détaché que Constance. Il m’arrive d’acheter un tableau et de le revendre deux ans plus tard. Constance est plus conservatrice que moi, mais nos goûts sont très similaires.

Constance

De mon côté, j’aime les petits objets qui constituent un souvenir affectif, et qui n’ont d’ailleurs pas forcément une grande valeur. Mais Xavier me dit toujours qu’il faut épurer, épurer ! In fine, on arrive à trouver un juste milieu. Depuis quelques années, on achète plus de choses contemporaines qu’avant, par goût aussi. Des choses plus colorées, un peu plus épurées aussi, mais plus marquantes que des pièces peut-être plus classiques.

TSF

Comment décririez-vous votre goût commun ?

Xavier

Il est très éclectique. Nous mêlons tous les supports et toutes les époques. Là, dans le salon, vous voyez ce vase du IVᵉ siècle et puis un petit tableau de Geneviève Asse qui est morte très récemment. On aime les touches de couleur qui apparaissent dans un endroit précis et éveillent une pièce. Il n’y a pas vraiment de fil conducteur… Deux ou trois sculptures animalières, de l’Antiquité, du XXᵉ siècle…

TSF

Et les enfants, ça les intéresse ?

Joseph

Oui !

TSF

Vous aimez la galerie ?

Xavier

Joseph et sa sœur aînée Marie sont certainement, des quatre enfants, les deux plus accros à la galerie !

Joseph

J’aime bien dessiner les bronzes de papa, les nettoyer et les porter.

Xavier

Joseph m’aide aussi à monter et démonter les expositions à la galerie ! C’est devenu un rituel.

Constance

Joseph est très observateur : il remarque souvent, à la maison, si un objet ou une œuvre a changé de place ou a disparu, a été vendue !

TSF

Et vous ? Comment votre éducation a-t-elle influé sur votre goût ?

Constance

Moi, je me souviens de l’intérieur de mes grands-parents. C’était très désuet, rien ne bougeait, avec beaucoup de mobilier Louis XV. En fait, c’était un peu comme pénétrer dans un musée quand j’allais déjeuner chez eux. Mais j’étais aussi consciente de cette notion de préciosité des objets, des meubles. Il fallait faire très attention, ne pas poser nos verres sur certains meubles pour la marqueterie… Mes parents, eux, m’emmenaient dans les brocantes. Plus tard, au collège, j’ai su que je voulais devenir commissaire-priseuse et j’ai commencé à fréquenter l’Hôtel Drouot, à voir les trésors ! Je suis aussi très sensible, depuis toujours, aux matières : les tissus, les rideaux un peu lourds, et puis aussi aux intérieurs incarnés, comme ceux des musées Camondo ou Jacquemart-André à Paris. Ce sens du décor opulent, même s’il ne correspond pas forcément à mon goût personnel, c’est pour moi quelque chose de très français, un vrai patrimoine.

Xavier

Pour ma part, je n’ai pas été élevé dans un environnement artistique : le terme d’art était même plutôt absent du vocabulaire de ma famille. Mes grands-parents maternels, qui ont été très présents et importants dans mon éducation, travaillaient dur à la ferme. Mon père aimait le mobilier régional, certes, mais ce ne sont ni mon enfance ni ma jeunesse qui m’ont permis de m’ouvrir à ce monde. C’est plutôt un concours de circonstances. Je suis arrivé à Paris à 18 ans et le hasard a fait que j’ai fait visiter un appartement au galeriste Yves Gastou, un an ou deux plus tard, alors que j’étais en stage d’immobilier. Pour me remercier, il m’a invité à la Biennale de Paris. Une grande révélation pour moi. Fait amusant, lorsque nous avons loué l’appartement dans lequel nous nous tenons, en 2018, Yves Gastou vivait dans le même immeuble.

TSF

Avez-vous senti une grande différence en changeant la galerie d’adresse, en passant de la Rive droite à la Rive gauche ?

Xavier

Oui, bien sûr, c’est une autre clientèle. C’est une autre façon de travailler. Drouot reste un quartier que j’adore, c’est une seconde maison pour moi, l’Hôtel des ventes. Mais c’est un quartier de passage où l’on vend à d’autres marchands. On « vend à marchand », comme on dit dans ce métier où les accompagnateurs (les conseillers en acquisition, ndlr) et les Américains venaient beaucoup chiner. Toutefois, l’évolution du marché, du métier aussi, fait qu’il y a beaucoup moins d’accompagnateurs qu’autrefois, beaucoup moins d’Américains qui viennent remplir des containers en France. Par ailleurs, c’est une très bonne carte de visite d’avoir une galerie dans un quartier plus chic, un petit peu moins populaire, beaucoup plus installé, comme aurait pu l’être l’avenue Matignon. Il y a des lieux comme ça, où la renommée du quartier fait que la galerie paraît forcément de qualité.

TSF

Quelle est la typologie de la clientèle de la galerie Xavier Eeckhout ?

Xavier

La clientèle est principalement européenne – Suisse, Belgique, Luxembourg, Hollande, Angleterre – quelquefois États-Unis. Elle est principalement constituée de connaisseurs, de collectionneurs avertis. C’est très rare, mais il peut m’arriver de voir entrer des gens de passage, qui ont un coup de cœur sur un cheval en bronze. Il y a toutefois peu de hasards. La clientèle de passage dont parlent les anciens marchands n’existe quasiment plus.

TSF

Pouvez-vous nous montrer quelques pièces en particulier que vous aimez chez vous ?

Constance

Moi, je vais vous montrer un petit tableau que j’aime beaucoup, dans le salon. Il s’agit de Geneviève Asse, une peintre bretonne, élève de Nicolas de Staël. Son atelier était situé à l’île aux Moines, un endroit qui a une valeur sentimentale particulière pour moi. C’est un tableau que Xavier m’a offert il y a trois ans maintenant, parce que j’ai des attaches dans le Morbihan. Elle peignait la mer et le ciel, avec ce bleu-gris très caractéristique d’elle, un peu mat. Ici, le ciel prend presque toute la place. Le bleu et le rose sont devenus nos couleurs pour le salon. Cette table faite par Yves Klein, beaucoup d’amateurs la connaissent en bleu, son bleu caractéristique, mais moins en rose ! Elle apporte une vraie lumière dans le salon, on l’aime beaucoup. L’une des clientes de Xavier lui a proposé un tas de choses à vendre, dont cette table. Il l’a achetée et l’a fait livrer chez nous le jour même.

Xavier

Quant à moi, je manque d’originalité parce que je choisis de vous parler d’une sculpture de mon domaine, que j’aime énormément. Cet éléphant est le travail d’un artiste français, Marcel Demarle, qui travaillait à la manière de Pompon. Sa vie est touchante : c’est un artiste de la région parisienne qui était facteur mais n’a cessé toute sa vie de sculpter. Dès qu’il avait un peu d’argent, il faisait fondre ses bronzes. Il s’est suicidé sans clients, sans argent. La plupart de ses œuvres sont désormais conservées au musée La Piscine de Roubaix et au Centre Pompidou à Paris. Cet éléphant-là était inconnu jusqu’à ce qu’on le découvre dans une collection en Floride. C’est une sculpture que j’aime vraiment beaucoup.

Constance

Il y a aussi ce grand tableau bleu qui est amusant, c’est un petit pied de nez. Il s’agit d’un hommage à Poliakoff par l’un de mes aïeux. Il l’a réalisé en 1967. Il s’appelait Roger Évot. Un marchand spécialisé a d’ailleurs pensé, en venant ici, que nous avions une œuvre de l’artiste… En réalité, on en fait tout un foin, on l’expose comme si c’était une toile fantastique, alors que ce n’est qu’un clin d’œil.

Joseph

Moi, j’aime l’hippopotame et j’aime Pompon. Il fait des animaux très lisses, ça me plaît.

TSF

Il y a aussi cette paire d’appliques, dans le salon, qui nous intrigue.

Xavier

Ces appliques, au départ, n’en étaient pas ! Je ne les ai d’ailleurs même pas achetées ensemble. Comme il s’agit de carapaces de tortues, c’est interdit à l’export. L’une d’entre elles appartenait au peintre Bernard Buffet. Les écailles ont été ôtées, la carapace était soclée et servait de pare-feu devant la cheminée. Nous les avons fait électrifier et monter en appliques. J’aime beaucoup cette lumière indirecte !

TSF

Et puis, on remarque votre goût pour l’Antique, disséminé un peu partout dans votre appartement.

Xavier

Constance et moi aimons beaucoup les sculptures, les fragments, le marbre ! Il y a ce petit drapé, d’époque romaine. Dans la bibliothèque, c’est une petite main Gandhara (l’art gréco-bouddhique de la Préhistoire et de l’Antiquité, ndlr) offerte par Yves Saint Laurent à l’une de ses amies : je l’ai acquise en vente aux enchères il y a vingt ans. Voilà, c’est un peu notre style, éclectique : ces sculptures antiques, qui voisinent avec des lampes des années 1920 d’un artiste danois, Just Andersen, un projet de fontaine fait par Lalanne pour une fontaine chez les Noailles, une petite toile d’Inès Longévial… De l’autre côté, entre les fenêtres, ce qui ressemble à un buste antique de femme est en réalité une sculpture des années 1930. Et l’oiseau qu’on a placé au-dessus, dans le goût de Giacometti, est en réalité beaucoup plus modeste : un artiste qui s’appelle Bouglione, qui n’est pas essentiellement animalier, dont le fonds d’atelier avait été dispersé à Drouot il y a cinq ou six ans par l’étude Crait-Müller.

TSF

Quelles sont vos actualités du moment, à la galerie ?

Xavier

La prochaine date importante pour la galerie, c’est celle de notre participation à la Tefaf en mars, pour la septième année consécutive. C’est pour nous le salon de référence, avec une clientèle très internationale. On y côtoie des confrères très importants et le niveau est très élevé : on se doit d’être brillants, de concevoir un stand de grande qualité et de montrer des œuvres que l’on garde, d’une année sur l’autre, spécialement pour ce salon : des masterpieces, comme nous les nommons. Voilà pour le grand raout. Plus simplement, nous organisons, Constance et moi-même, une exposition d’animaux disposés dans notre jardin et dans notre maison à la campagne pendant quelques jours en juin.

TSF

Avez-vous quelques bonnes adresses du quartier à nous communiquer ?

Constance

Il y en a tant… Pour n’en citer que quelques-unes, le temps d’une balade sur le boulevard Saint-Germain : chez Charlotte Chesnais (169, boulevard Saint-Germain, Paris 6) où l’on trouve ses bijoux pensés comme des sculptures, intemporels et si élégants. Juste en face, j’aime les nappes en papier, les néons roses et les couleurs primaires qui n’ont pas pris une ride au Rouquet où je prends toujours les harengs pommes à l’huile (188, boulevard Saint-Germain, Paris 6). Un stop est obligatoire à l’Écume des pages, ensuite (174, boulevard Saint-Germain, Paris 6). J’y ai trouvé mon dernier coup de cœur, L’alphabet des aveux de Louise de Vilmorin et Jean Hugo. Et puis, en vrac, le tofu frais et onctueux de chez Yen (22, rue Saint-Benoît, Paris 6), le Musée Delacroix (6, rue de Furstemberg, Paris 6), où l’on propose en prime des cours de dessins pour les enfants dans le jardin et enfin Sennelier (3, Quai Voltaire Paris 6), l’antre des artistes où l’on trouve tout le matériel nécessaire… et les papiers griffonnés laissés par les étudiants des Beaux-Arts.

TSF

Quelles sont vos pièces préférées de la collection The Socialite Family ?

Constance

On adore la lampe Marta en céramique verte que je verrais bien en paire de chevets devant le papier peint arboré vert dans notre chambre ! Et aussi les miroirs tableaux Letizia, à mettre l’un au-dessus de l’autre pour un effet cinétique.

Je suis très sensible aux matières : les tissus, les rideaux un peu lourds, et puis aussi aux intérieurs incarnés. Ce sens du décor opulent, c’est pour moi quelque chose de très français, un vrai patrimoine.

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