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Pénélope Blanckaert, la femme du sixième étage

Elle sait apprécier à sa juste valeur le charme du biscornu. Celui des appartements mansardés parisiens aux poutres protectrices qui flirtent avec des airs de cabane. C’est précisément pour leur sens aigu de l’intime que l’experte en mode vintage et contemporaine Pénélope Blanckaert a choisi de s’installer dans l’un d’eux pour y faire graviter sa galaxie. Un univers qui ne jure que par l’éclectisme. Ici, le velours mordoré d’un canapé bourgeois côtoie l’imprimé léopard d’une moquette d’inspiration Madeleine Castaing où traînent, çà et là, des coupures de presse d’hier et d’aujourd’hui ou encore les jouets de ses enfants. Un joyeux bazar où, vous l’aurez compris, la passion de la mode est partout où le regard se pose. Même là où on ne l’attendrait pas, à l’image de ces anciennes jupes velours sabré d’ameublement chinées, devenues galettes et boudins pour assises. Visite sous le signe de la fantaisie chez une avant-gardiste de la seconde main de mode.

Lieu

Paris

texte

Juliette Bruneau

Photographies

Constance Gennari

TSF

Pénélope, pouvez-vous vous présenter ?

Pénélope

J’ai toujours adoré la mode. Je passais des heures, enfant, plongée dans les 3 Suisses ou La Redoute, calculatrice à la main pour additionner les prix de toutes les tenues qui me plaisaient. Je maudissais les jupes-culottes Bonpoint en gabardine bleu marine et les Start Rite imposées par ma mère et ne rêvais que de collants transparents et de chaussures vernies. Ado, je déambulais en Harley Davidson et foulard tête de mort, bomber Schott, Reebok et jean Cimarron. Je prenais déjà conscience que la manière dont on s’habille donne confiance en soi. C’est selon moi la fonction première du vêtement. Travailler dans la mode était une évidence, mais je ne savais pas dessiner. Intégrer une école de stylisme étant donc exclu, j’ai opté après le bac pour une école de commerce. Par la suite, Martine Leherpeur m’a embauchée dans son agence et a eu la formidable idée de m’orienter vers l’Institut français de la mode (IFM), où je fus comme un poisson dans l’eau ; c’était, enfin, mon monde.

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Dans ce monde, vous avez rapidement trouvé votre place.

Pénélope

Un stage chez Yves Saint Laurent est venu clôturer mon cursus à l’IFM. Hasard du calendrier, au même moment avait lieu une grande vente consacrée aux années 1970 et 1980 de la maison ; c’est dans ce contexte que j’ai découvert les ventes aux enchères de mode à Drouot. J’ai rencontré Françoise Sternbach et Dominique Chombert qui m’ont initiée au métier d’expert. Peu après, l’année de mes 30 ans, je me suis lancée seule en ouvrant mon propre cabinet. Internet était en train de changer considérablement la donne, ce qui m’a permis d’apporter un regard novateur sur ce métier, en développant la recherche iconographique avec datation et imposant l’idée d’un contexte dans lequel l’image devenait prépondérante. C’était, et c’est toujours, un métier de bouche-à-oreille, dans lequel il s’avère compliqué de se lancer. À mes débuts, c’étaient les mères de mes copines qui me confiaient leurs vêtements à vendre, surtout des pièces des années 1980 (Beretta, Alaïa, Mugler, les créateurs japonais…). Des modèles relativement récents, et donc assez peu communs dans les ventes qui, à l’époque, consacraient la majeure partie de leur catalogue à la haute couture. Les plates-formes de revente ne faisaient qu’éclore, le grand public n’était pas encore familier de la seconde main. Les ventes aux enchères étaient à l’avant-garde et s’adressaient à un public d’initiés et de collectionneurs. Les maisons n’avaient alors pas conscience de la valeur de leur patrimoine et de leurs archives.

Depuis toujours, ce qui me plaît dans ce métier, ce sont également les fabuleuses rencontres avec ces femmes qui ont un rapport unique avec leur garde-robe. Le vêtement est intime, il porte en lui secrets et souvenirs, il dit quelque chose de celle qui le porte. La maison de ventes aux enchères Artcurial m’a par la suite sollicitée pour créer le département Fashion Arts, et notamment développer de nombreuses ventes Hermès Vintage à Paris et Monaco. Après quatre ans, j’ai ressenti le besoin de m’exprimer autrement et de retrouver ma liberté.

Depuis toujours, ce qui me plaît dans ce métier, ce sont les fabuleuses rencontres avec ces femmes qui ont un rapport unique avec leur garde-robe. Le vêtement est intime, porte en lui secrets et souvenirs, dit quelque chose de celle qui le porte.

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Comment envisagez-vous désormais votre métier d’expert ?

Pénélope

Il était temps de le réinventer : à la valorisation, aux descriptifs et à la contextualisation, s’est greffée la mise en scène des pièces pour en faire des vêtements portables dans le présent. J’ai imaginé une « créature », un mannequin de vitrine perruqué et habillé des looks que je compose : des pièces d’époque modernisées par des basiques de la garde-robe – jeans, sweat-shirts… Le mélange entre décennies, matières et couleurs tout comme une légère intervention sur la proportion modifient selon moi la perception et l’interprétation du vintage, celui-ci devenant alors plus accessible pour les filles d’aujourd’hui. En contrepoint, ces silhouettes démocratisent les enchères, réconcilient pièces muséales et vêtements portables, sans oublier les bijoux fantaisie, souliers et autres must have – sacs Chanel, Hermès, Dior ou Vuitton. J’aime insuffler humour et fantaisie dans les images éditoriales que je crée ; c’est ma récréation ! L’expertise n’est en somme qu’une part du métier, qui se réinvente grâce à toute la dimension artistique, de la photographie au stylisme. En marge des ventes aux enchères et en tant qu’experte agréée, j’interviens par ailleurs dans des missions de valorisation du patrimoine de grandes maisons et de particuliers pour les assurances.

Ces chemins de traverse empruntés pour travailler dans la création m’ont amenée très récemment au stylisme pour des marques « de la vraie vie ». Twister les codes, encanailler le classique, faire un pas de côté, voilà ce qui me plaît ! Avec ces maisons à la riche histoire, se plonger dans les archives et puiser dans le passé des idées farouchement actuelles sont des exercices passionnants. Mon métier me donne aussi la précieuse liberté d’engager des complicités créatives pérennes avec par exemple l’artiste Christophe Brunnquell, le photographe Jérôme Macé, l’écrivaine Angèle Rincheval Hernu, le directeur artistique Marc Bonnet ou ou encore ma formidable collaboratrice Hortense Bellessort.

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Parlez-nous de votre enfance. Dans quel environnement avez-vous grandi et comment cela a-t-il influencé votre idée de la beauté ?

Pénélope

J’ai vécu une enfance heureuse et privilégiée. Née à Paris, j’ai ensuite passé une partie de ma jeunesse à Lyon avec ma mère qui travaillait peu et mon père, industriel passionné d’art depuis son adolescence. Avec lui, mon frère, ma sœur et moi avons arpenté les musées dès notre plus jeune âge, jouant à cache-cache et courant dans les grandes galeries qui faisaient résonner nos pas et nos voix, avant que les surveillants n’interviennent pour nous gronder.

Chez nous, les murs étaient couverts d’œuvres de toutes sortes et le sol jonché de sculptures. Mes parents fréquentaient beaucoup d’artistes ; mon père avait même transformé des espaces de son usine textile en atelier pour certains d’entre eux. Véritable collectionneur, il acquérait une œuvre parce qu’il la comprenait, et en soutenait l’auteur. Il était très proche de certains galeristes, tel Jean Fournier. Il m’a transmis cet amour de l’art, et il me tient à cœur de léguer à mes enfants cette liberté d’exprimer leurs goûts. Pour manier le « beau », il faut néanmoins une culture ; l’œil s’acquiert beaucoup par l’expérience.

Chez nous, le mobilier n’était pas le sujet principal. Je me souviens cependant de chaises en boudins bleu électrique très inconfortables, d’un bar en plaques d’égouts, de tables basses en métal et laque, d’un canapé en velours capitonné cramoisi ou encore d’un ensemble de Frank Gehry en bois courbé. Toutes les époques se côtoyaient, c’était très éclectique, un peu comme chez moi. Jamais un décorateur n’a réalisé l’intérieur de mes parents, qui était très personnel, très incarné. Ma mère, tricoteuse et couturière virtuose, avait sa machine à coudre, des tissus et des passepoils à ne plus savoir qu’en faire et elle cousait toutes sortes de choses, dont des rideaux Marimekko qu’elle a ensuite transformés en stores puis en nappes. Au début des années 1980, elle avait même monté une marque de pyjamas pour enfants, L’enfant rêve, bien avant la vague de succès de la mode enfantine. À chaque anniversaire, elle me tricote un pull d’après des fiches tricot de Sonia Rykiel et décline désormais le modèle que j’ai décrété idéal dans une couleur différente chaque année. Elle venait nous chercher à l’école dans son Autobianchi bleue, habillée comme une étudiante, en jeans et ballerines Carel. Nous étions au cœur des années 1980 et j’étais plutôt fascinée par les tailleurs de business women portés avec de hauts talons.

Pour en revenir à la beauté : je ne parlerais pas de « beauté » dans la mode et la décoration. Pour moi, la beauté se rencontre au-delà : la beauté de la nature, de l’âme, de l’art. La beauté est bien plus que l’allure ou le charme, elle transcende l’esthétique. La beauté de l’amour, certains instants furtifs, parfois des émotions, le rire et la tendresse de mes enfants.

TSF

Designers, artistes : quels sont ceux dont l’œuvre a une influence sur votre travail et sur votre approche de la décoration intérieure ?

Pénélope

Certaines œuvres nous ont suivis dans tous nos déménagements, je les ai gardées en tête de façon extrêmement puissante. Elles constituent des images phares de mon imaginaire lié à l’enfance. Parmi elles, les peintures de Simon Hantaï, une sculpture bleue d’Anthony Caro, les tableaux de Georges Noël… Et surtout, mon chouchou : Pierre Buraglio, artiste du mouvement Supports/Surfaces qui pratique notamment le collage. Lors d’anniversaires marquants, mes parents m’ont offert des œuvres de Pierre, toujours en rapport avec le vêtement. Son travail a exercé une influence signifiante sur la manière dont je me suis exprimée plus tard ; la pratique du collage fut l’antidote qui me libéra de mon incapacité à dessiner. De par le caractère sacré de l’art dans ma famille, mes créations sont restées longtemps enfouies dans des cartons. Aujourd’hui, je les exhume, allant jusqu’à les mélanger aux artistes exposés sur mes murs. J’accumule sans relâche des coupures de presse, surtout des exemplaires du quotidien Libération, mon journal papier fétiche et exclusif ; projetant une vie future à la campagne entourée de chiens, d’ânes et de cochons. Avec le luxe ultime, celui du temps.

Chez nous, toutes les époques se côtoyaient, c’était très éclectique, un peu comme chez moi. Jamais un décorateur n’a réalisé l’intérieur de mes parents, qui était très personnel, très incarné.

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Nous sommes ici dans votre appartement parisien. Racontez-nous votre rencontre avec cet écrin mansardé.

Pénélope

Tous les appartements dans lesquels j’ai vécu seule plus jeune étaient mansardés ; ce qui a toujours primé pour moi est le silence, la lumière, et surtout la sensation d’un abri rassurant. Mes amis trouvent que ce lieu est une réplique de l’un de mes premiers appartements de la rue des Canettes, version adulte. J’ai toujours évolué dans des successions de petites pièces, sous les toits, un peu biscornues, sauf lorsque j’étais mariée et que nous nous étions installés dans un appartement plus bourgeois. Comme mes précédents lieux de vie, celui-ci a été une évidence : à la seconde où j’y suis entrée, je m’y suis projetée, y réorganisant mentalement l’espace. C’est une histoire de ressenti : j’ai tout de suite eu le sentiment qu’ici, je serais bien et que mes enfants y grandiraient dans un environnement de partage, décloisonné et protecteur.

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**Velours, imprimé léopard, franges, capitons : matières et imprimés ne sont pas en reste chez vous. Expliquez-nous ces partis-**pris très “couture”.

Pénélope

Des murs blancs ou gris, tout simplement parce que les objets, les œuvres, le quotidien composent déjà à eux seuls une explosion de couleurs. Je bannis les imprimés et préfère les draps et torchons anciens blancs chinés que je teins s’ils sont tachés, ma collection de tapis de bain d’hôtel… Exception : le linge de toilette La Serviette Paris créé par Benjamin Bottard. Et la moquette panthère au sol et dans l’escalier entièrement tapissé. Mais, de cette audace a découlé une contrainte assez simple : mon salon ne devait pas ressembler à une boîte de nuit. Je me suis plongée dans les livres de Madeleine Castaing, qui m’a inspiré le mélange du grenat et du vert bouteille. Ces fauteuils coquille en velours, qui seuls n’ont aucun intérêt, fonctionnent bien dans cette pièce, conversant avec la banquette en velours vert et reflétant les taches animales dans leur piétement miroir. Mon retoucheur m’avait confectionné des jupes dans du velours sabré d’ameublement chiné, qui dépérissaient au fond de mon armoire, quand je me suis aperçue que les couleurs correspondaient parfaitement à celles de mon salon : la talentueuse tapissière Charlotte Decroix les a alors démontées et transformées en coussins carrés, galettes capitonnées et boudins de canapé.

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Que dit cet intérieur de vous, de votre personnalité ?

Pénélope

Mon appartement est pensé comme un cocon, protecteur et sécurisant. Ce qui est essentiel pour moi dans la décoration, c’est le confort. Je veux que se dégage une impression de bien-être. L’esthétique ne prévaut pas sur la fonctionnalité. Ce lieu est un peu une chambre géante, un boudoir perché sous les toits de Paris, un petit théâtre de confidences.

C’est un mélange de goût bourgeois, mais déjanté et nourri de bizarreries. L’architecte d’intérieur et ornemaniste Pierre Marie évoque, au sujet de sa mère, une élégance non construite. C’est une notion qui me parle, cette idée d’ordre naturel des choses, de spontanéité. Chez moi, les différents éléments s’agencent et prennent forme, comme dans les collages. J’ai par exemple des masques de mouton qui font office d’appliques ; je les ai posés là, comme ça, et ils s’y sont installés ! J’aime détourner les objets, leur donner une fonction différente de ce pour quoi ils ont été conçus. Et c’est valable aussi pour ma vision de la mode : je décore comme je m’habille. Ma conception de l’esthétique, ce ne sont pas des pièces isolées, mais des objets qui dialoguent, des matières qui se répondent, des couleurs qui devisent. Et tout cela, à la fin, s’alchimise. Je ne cherche pas les objets ou le mobilier, ce sont eux qui viennent à moi. Mon salon est resté longtemps vide, puis s’est rempli au fil de mes trouvailles. Rien n’est figé ; l’appartement se transforme au gré des aléas de la vie de tous les jours. L’important est d’évoluer dans un environnement stimulant pour mon imaginaire, celui de mes enfants et éventuellement des gens de passage. C’est peut-être pour cela qu’il y a ici tant de choses ! Je suis une accumulatrice et ne sais pas me séparer des objets. Chacun est empreint d’un souvenir, il y a entre eux et moi de l’affect. Reliques de mon enfance, souvenirs de voyages, petits animaux… La vie est continuité et la transmission en fait partie. Ma grand-mère, qui était très raffinée, m’a notamment offert une myriade de carafes en cristal qui cohabitent avec ma collection de théières, des caniches porte-couteaux qui s’acoquinent avec des Laguiole ou de la porcelaine Wedgwood qui coudoie des bols Muji. Toute cette vaisselle d’un autre temps me sert au quotidien et passe au lave-vaisselle. Si cet amoncellement peut en angoisser plus d’un, il ne m’encombre pas. Et je dirais même que plus il déborde, plus il me rassure. Cet appartement, c’est ma tanière, il me raconte avec son trop-plein d’objets.

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C’est aussi le lieu de vie qui accueille une vie de famille.

Pénélope

Oui, c’est avant tout l’appartement que je partage avec mes enfants. J’y reçois peu, le salon est une salle de construction, d’expérimentation et d’expression. Il y a des Lego et autres petits personnages partout, jusque dans ma chambre qui fait office de terrain de foot. Mon lit est surpeuplé de peluches que j’offre à mes enfants avant de les récupérer. C’est une véritable passion ! Mon dernier achat : un brocoli Jellycat pour ma fille Céleste qu’elle va rapidement laisser traîner, j’espère !

Ce lieu est un peu une chambre géante, un boudoir perché sous les toits de Paris, un petit théâtre de confidences. Cet appartement, c’est ma tanière, il me raconte avec son trop-plein d’objets.

TSF

Une pièce à retenir des collections The Socialite Family ?

Pénélope

J’aime beaucoup la gamme tables basses et guéridons Carlotta et des tables de salle à manger Carlotta Alta, dont j’apprécie particulièrement le dialogue des matières et coloris. Ma préférence va à la table basse aux pieds laqués bordeaux et marbre vert… idéale dans mon salon !

TSF

Des adresses parisiennes dans les IXe et Xe à nous recommander ?

Pénélope

Beaucoup ! Côté commerces, la Coopérative Latte Cisternino (46, rue du Faubourg Poissonnière), pour son roulé mozza, roquette, jambon. La pâtisserie Tholoniat (47, rue du Château d’Eau) pour son semifreddo créé en 1965. La poissonnerie Yebisu (81, rue du Faubourg St Denis) pour ses soles XXL. Pour déguster un délicieux latte à l’avoine, c’est au Café Soucoupe que je me rends (33 rue du Faubourg Poissonnière). Pour des choux-fleurs et brocolis rôtis à se damner, je file chez Miznon (3 rue de la Grange-Batelière). Pour savourer leurs petites assiettes de poissons crus, une seule adresse : Sur Mer (53 rue de Lancry).

Mais parlons un peu mode ! A Super Vintage (11, rue des Petites Écuries), on déniche toujours en passant une pépite à dix euros. Si l’on rêve de color block, c’est à Thanks God I am a VIP (12, rue de Lancry) que ça se passe. La meilleure sélection de vêtements et accessoiers vintage des années 1970 et 1980, à ma connaissance, est chez In Situ (rue de Metz, sur rendez-vous). N’oublions pas, enfin, les petites culottes culottées d’Henriette H (24, rue du Château d’Eau) ! Enfin, je terminerai par un peu d’art… Aux Douches la Galerie (5, rue Legouvé), pour les expositions formidables de sa fondatrice Françoise Morin.

TSF

Où vous retrouvera-t-on dans les prochaines semaines ?

Pénélope

Le nez dans les enchères : en collaboration avec Millon et Drouot, nous organisons trois ventes aux enchères en ligne : Fashion Auction Selection, Fall 2023, dont les enchères se clôturent le 9 octobre à 18 heures, Winter 2023, dont le catalogue est en ligne depuis le 27 septembre et les enchères se terminent le 6 novembre à 18 heures, Fashion to auction VII, dont le catalogue sera proposé en ligne le 24 novembre, avec une clôture des enchères le 4 décembre à 18 heures.

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