Harry Bertoia aurait eu 100 ans en 2015 ! Une fête d’anniversaire qui se mérite pour cet artiste pluridisciplinaire qui a fait d’une série de chaises une icône de l’histoire du design du XXème siècle. Italien d’origine, Harry Bertoia s’est expatrié aux États-unis pour poursuivre ses études à l’Académie de la Cranbook. Ces dernières lui ont valu des rencontres décisives avec Florence et Hans Knoll qui, plus tard, lui confièrent une ligne entière de mobilier : la collection Bertoia. C’est la Diamond Chair, en 1952, qui ouvre le bal avec une forme à la fois ergonomique et sculpturale réalisée à partir de maille de fils d’acier cintrés et soudés. Confortable et élégant à la fois – une philosophie à laquelle tient Bertoia -, le modèle a un succès tel que les éditions Knoll n’ont jamais cessé d’en produire. Désormais, c’est une nouvelle génération qui poursuit la transmission du beau et du fonctionnel dans les intérieurs contemporains. Les créations de Bertoia se font l’ultime représentation de la maxime “Less is more”. Adaptables dedans comme dehors, leur présence suffit à redonner une seconde jeunesse à du mobilier XVIIIème ou à habiller un pan de mur coloré. Une véritable success story aux noms évocateurs. Après la Diamond suivront la Bird, l’Asymmetric et la Side. Des formes et des titres qui transportent, amusent et piquent notre curiosité. Harry Bertoia, avant d’être designer, était et restera avant tout un artiste. La sculpture, peu le savent, fût l’œuvre de sa vie.
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