Sa filiation avec l’une des plus puissante familles du design italien en a fait une observatrice redoutable. Marta Sala, nièce de l’immense Luigi Caccia Dominioni, a baigné dans ce monde fascinant toute sa vie. Assez pour qu’en 2015 la milanaise fonde sa propre maison d’édition : Marta Sala Éditions (MSÉ). En deux années, cet acronyme est vite devenu l’un des plus respectés et des plus attractifs de la sphère internationale. Forte de 25 ans d’une histoire familiale dense à côtoyer les plus grands, Marta Sala a compris la nécessité de revisiter son héritage. Pour insuffler un esprit contemporain au passé, mieux le comprendre et ainsi le remettre en valeur. Sauvegarder l’humain, en s’en entourant au maximum : telle est sa devise. Celle-là même qui favorise les savoirs-faire, un microcosme essentiel associé à la précision des machines. Chez MSÉ, Marta Sala supervise la production. Mise à l’honneur à Paris ces dernières semaines, c’est la troisième fois qu’elle proposera une collection conçue en collaboration avec le duo d’architectes romains Lazzarini et Pickering. Deux talents dont elle admire la manière très particulière d’optimiser l’utilisation et l’espace. Car chez MSÉ comme au quotidien, Marta Sala admire les meubles et les objets intelligents. Ceux où le détail est aussi important que l’aspect. Harry, Megan, Renoir, Guya : chacun a une histoire très personnelle, des spécificités qui débutent dès leurs noms. Légers, malicieux, humoristiques parfois, ces créations sont à l’image de Marta Sala. Fascinantes et personnelles, comme sorties d’une peinture d’Alberto Savinio. Entrevue surréaliste avec la nouvelle coqueluche de l’édition, chez elle, à Paris.
Photographies : Constance Gennari – Texte : Caroline Balvay – Traduction : TextMaster @thesocialitefamily
Aucun commentaire
Ajouter un commentaire