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Metrograph, cinéma dédié aux films indépendants, a ouvert en mars à Manhattan. Et depuis, il ne désemplit pas. De toutes façons, il ne pouvait pas en être autrement pour son créateur, Alexander Olch. Styliste de mode, réalisateur et directeur artistique, le touche-à-tout a tenu à s’entourer des meilleurs pour occuper le 7 Ludlow Street de l’historique Lower East Side. Un écrin de choix au style brut et minimaliste, résolument new-yorkais, dans lequel évolue Tarajia. Cette spécialiste de la gastronomie est une associée de choix pour Alexander, qui lui a confié les rênes du restaurant de l’établissement : Metrograph Comissary. Carte courte, mobilier travaillé et atmosphère pensée dans l’esprit des plus grands studios de cinéma sont au rendez-vous dans cet espace simple et exceptionnel à la fois. Une ligne directrice que l’on retrouve également dans les deux bars et la librairie. Car Metrograph n’est pas l’endroit le plus convoité du moment pour rien. À l’instar de la programmation, surprenante et ultra-pointue, les ouvrages proposés ravissent notre âme de curieux. Numéros collectors du très français Cahiers du Cinéma ou biographies exclusives de réalisateurs iconiques, on y trouve de tout. Une expérience complète à destination des cinéphiles – le format 35 mm a les faveurs de l’équipe – comme des passionnés de culture. New York a enfin le cinéma qu’elle mérite.
The Metrograph, 7 Ludlow St – New York 10002
Alexander, peux-tu te présenter mais aussi préciser quel est ton rôle au Metrograph ?
Je suis réalisateur et designer. J’ai fondé le Metrograph à la sortie de mon film, The Windmill Movie. Durant ces 7 dernières années, j’ai donc travaillé à la construction du Metrograph (une idée devenue réelle) tout en continuant à développer ma maison de couture Alexander Olch New York.
Quel est le concept du Metrograph ?
Perpétrer la magie du cinéma, au-delà de l’écran.
Comment choisis-tu les films et les documentaires ?
Pour la sélection j’ai choisi Jake Perlin – un ami très cher qui distribue mon film The Windmill Movie au États-Unis. Il est maintenant directeur artistique du Metrograph. C’est lui l’homme responsable de la magie à l’écran.
Quel style de cinéma préfères-tu ?
C’est très difficile à dire ! J’aime les très bons films – et j’aime encore plus les découvrir dans des endroits inattendus. L’une des choses que j’apprécie le plus au Metrograph, c’est quand Jake me fait découvrir des films que je n’ai jamais vu avant. Il y a encore tellement de choses à voir et à apprendre !
Pourquoi le « Metrograph » ? Que signifie ce mot ?
Je l’ai inventé !
Qui a décoré ce lieu ?
Je me suis occupé du design des espaces en tant que directeur de la création et pour la décoration j’ai été assisté par Nil Erbil. La typographie et le design graphique sont signés par Anna Karlin Studio.
Pourquoi avoir demandé à Tarajia d’intégrer l’équipe du Metrograph ?
Tarajia m’a toujours impressionnée par son sens de l’esthétique pour la nourriture mais aussi pour l’atmosphère autour du repas. Elle est un fabuleux apport pour l’équipe du Metrograph.
Tarajia, peux-tu te présenter ?
Je suis une critique gastronomique et une consultante en restauration.
Quel a été votre rôle à chacun avec Alexander ?
Alex est un ami de longue date. Il connaît beaucoup de choses à propos du cinéma, de la mode mais jusqu’à présent, les restaurants, ça ne lui parlait pas trop. Alors que moi, j’ai grandi dans les restaurants. Ma famille travaille dans le milieu de la gastronomie et du vin, alors chaque conversation tourne autour de ce que l’on a mangé ou ce que nous allons manger, pendant que nous mangeons ! Je vois donc les restaurants comme des choses qui respirent et j’aime leur donner vie. Ça a été un projet incroyable.
Quel est le concept du Metrograph Commissary ?
Metrograph Commissary a été nommé d’après les restaurants situés sur les vieux studios d’Hollywood. Des années 1920 jusqu’aux années 50, des stars comme Clark Gable et Carole Lombard y dînaient entre les chefs et ceux qui montent les décors. C’est une idée d’égalité mais, comme toutes les choses au Metrograph, cela a un côté exceptionnel. Qui sort du quotidien.
Crédits : Constance Gennari @thesocialitefamily
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