Marie de Villepin, <br>la peinture pour fixer l’émotion

Marie de Villepin,
la peinture pour fixer l’émotion

Parfois, le parcours de nos vies semble tout tracé. Et pourtant ! L’illusion peut vite voler en éclats pour nous mener vers d’autres aventures. Impromptues certes, mais assurément plus vivantes, humaines et révélatrices de ce qui fourmille au fond de nous. L’artiste pluridisciplinaire Marie de Villepin en est l’un des exemples vibrants. Car pour cette citoyenne du monde – née aux États-Unis, ayant vécu en Inde et installée dorénavant à Paris –, la vocation de peintre n’est pas apparue comme une évidence. Au contraire. Son chemin s’est fait au gré de rencontres décisives, tout en cultivant religieusement en fond cette culture artistique identitaire héritée de ses parents, respectivement diplomate et sculptrice. Après une expérience musicale comme chanteuse dans le groupe Pinkmist, la jeune femme décide de « renouer avec les fils de sa propre histoire » en France. « Un retour aux sources » qui tombait sous le sens et où le travail pictural s’impose alors à elle. En rassemblant sur la toile tout ce qui compte à ses yeux, la Parisienne trouve un nouveau moyen d’expression. Toujours intimement lié à son amour premier de la musique, il traduit le bouillonnement de son intériorité tout en le confrontant à sa perception du monde extérieur. Soulevant des questions existentielles sur notre société : « Comment trouver le point d’équilibre entre l’instant présent et le temps qui passe ? Comment capturer l’esprit et la forme d’un moment, d’un lieu, d’une image ? » Marie enchaîne les expositions personnelles. De « New Creatures » à « The Lost Weekend » en passant par « Murmuration », son dernier accrochage en date. Des peintures à l’huile présentées en Asie cette fois-ci, qui tentent de trouver un équilibre — à travers le vol accidenté d’oiseaux — « entre obscurité et éclat du monde, inquiétude et espoir ». Sensibles et fragiles, ces œuvres ont été esquissées dans son atelier à Aubervilliers, au sein des locaux du collectif d’artistes Poush dont elle nous ouvre les portes aujourd’hui.

Exposition « Murmuration » par Marie de Villepin du 17 novembre 2022 à mars 2023 à la galerie Villepin, 53-55 Hollywood Road Central, Hong Kong. 

Marie de Villepin, <br>la peinture pour fixer l’émotion
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Pouvez-vous vous présenter ?

Marie

Née aux États-Unis, j’ai grandi en Inde avant de rentrer en France pour passer un bac scientifique. Me prédestinant à une carrière financière, je suis entrée à Dauphine. Suite à un stage d’été en banque d’affaires, j’ai vite compris que ce n’était pas pour moi et que ce destin tout tracé ne me correspondait pas. Durant ce fameux stage, lors d’une pause déjeuner, alors que je déambulais place Vendôme, j’ai fait une rencontre impromptue qui m’a amenée à vivre une aventure formidable à New York. Pendant plus de dix ans, j’ai eu la chance de rencontrer des personnes talentueuses, des photographes, réalisateurs, peintres, musiciens qui ont nourri mon œil et mon univers. Lors d’une tempête de neige en 2007, alors que je partais pour un shooting en Afrique du Sud, j’ai rencontré deux musiciens vénézuéliens, Adrian et Inocente Carreño, à l’aéroport JFK. Ensemble, nous avons fondé mon premier groupe de musique, Pinkmist, dans lequel j’écrivais des textes et chantais. Depuis cette époque, je me suis toujours promenée avec des carnets pour griffonner des paroles, des histoires et anecdotes au milieu de dessins. Cette démarche me permettait de fixer des instants, des émotions et de construire la chronique de ma vie. Je puisais dans mon univers pour définir l’identité visuelle du groupe à travers logos, photos et vidéos. Avec du recul, je me rends compte que ces carnets ont fourni la matière première de mon travail pictural actuel.

Quel est votre parcours ?

Marie

Après plusieurs années passées entre New York et Los Angeles, je suis rentrée à Paris en 2019 à l’occasion d’une exposition personnelle intitulée New Creatures. J’ai aspiré à un retour aux sources, à renouer les fils de ma propre histoire mais surtout à donner de l’unité à ma vie. Tendre vers une forme de stabilité quand tout me poussait à la dispersion. La peinture me donnait la possibilité de rassembler, sur une page ou sur une toile, tout ce que j’aimais. Au fur et à mesure, mon univers a commencé à prendre forme avec des paysages imaginaires, des créatures et des machines de toutes sortes. Devenue mon nouveau mode d’expression, la toile me permettait de retranscrire ce monde intérieur et d’approfondir les liens entre les couleurs, les sons et le rythme. Cette première exposition est une rencontre entre la musique, le cinéma et l’art, une forme de synthèse de mon passé. Depuis 2021, j’exerce mon activité au sein de Poush, un lieu innovant dédié à la création contemporaine. En 2022, j’ai présenté The Lost Weekend à la galerie Charraudeau, une exposition faisant écho au confinement et à ce temps suspendu. Confrontation entre le monde d’avant, frénétique, et le monde d’après, fragile et incertain. Cette exposition s’inscrit comme une échappée belle, une tentation de l’ailleurs. Telle une mosaïque des éclats du passé, elle fait également référence au Lost Weekend de John Lennon. À cette parenthèse de dix-huit mois où le musicien s’est perdu puis retrouvé. Cette exposition a une tonalité seventies, faite d’expériences, de nostalgie, de joie, de tristesse, de paix et d’élan. « J’ai l’impression d’avoir fait le voyage de Sinbad, vous savez, et j’ai combattu tous ces monstres et je suis de retour… Bizarre. » disait le membre des Beatles. Récemment, Anselm Kiefer m’a parrainée dans le cadre du Prix Marin qui a pour but d’exposer et de soutenir la jeune création. Pour terminer, Murmuration sera ma première exposition personnelle en Asie et restera visible plusieurs mois à Hong Kong à partir du 17 novembre.

Parlez-nous de votre éducation. Dans quel cadre avez-vous grandi et par conséquent développé votre goût ?

Marie

Je suis née d’un père diplomate et d’une mère artiste-sculptrice, tous deux fervents collectionneurs. Mes parents, depuis mon plus jeune âge, m’ont initiée aux arts, que ce soit à travers les visites de musées, de galeries, sans parler des conférences et des innombrables séances de cinéma d’auteur. Ma mère écoutait de la musique classique, mon père plutôt du blues et du rock. Elle m’a toujours associée à ses différentes visites, dans les ateliers de ses amis artistes ou artisans avec qui elle collaborait (fondeur, doreur, encadreur, etc.). J’ai profondément été marquée par ces rencontres multiples notamment avec des poètes, des musiciens, des cinéastes et des peintres dont Zao Wou-Ki, un ami de la famille. Très jeune, j’ai compris que l’art était un langage à part entière.

Marie de Villepin, <br>la peinture pour fixer l’émotion
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Devenue mon nouveau mode d’expression, la toile me permet de retranscrire ce monde intérieur et d’approfondir les liens entre les couleurs, les sons et le rythme.

Marie de Villepin, <br>la peinture pour fixer l’émotion
Marie de Villepin, <br>la peinture pour fixer l’émotion Marie de Villepin, <br>la peinture pour fixer l’émotion

D’où vous vient le goût de la pratique du dessin et de la musique ?

Marie

Tous deux m’ont toujours accompagnée et dans mon esprit sont liés. Ils répondent à un besoin, une inquiétude profonde, une angoisse même, la peur du vide sans doute et de l’inconnu, et en même temps la volonté d’aller de l’avant, de faire de nouvelles découvertes, de nouvelles rencontres, tout en restant actrice de ma propre histoire. D’une main, dessiner. De l’autre, faire de la musique, pour vivre plus et mieux.

Comment définiriez-vous votre création ?

Marie

Ma peinture est très inspirée de la musique. J’envisage la toile comme une partition où la ligne et la couleur donnent vie et forme. Je cherche à graver dans mes tableaux une bande-son spécifique. Comme en musique, il y a des répétitions de motifs, des alternances de son et de silence, un rythme qui donne une texture, qui transforme l’espace. Je constate que le support détermine souvent la direction de mes créations. La figuration jaillit de manière plus spontanée lorsque j’utilise du papier et, au contraire, l’abstraction devient plus évidente avec la toile. Quel que soit mon point de départ, chaque œuvre prend vie et trouve son chemin. Ce sont souvent d’ailleurs des musiques qui donnent leurs titres à mes travaux.

On peut deviner certaines de vos inspirations à quelques livres, présents dans votre atelier. Mais quelles sont-elles ?

Marie

Ayant habité de nombreuses années aux États-Unis, cette culture a bercé mon enfance et m’a accompagnée dans ma vie de jeune adulte. Je me suis rapidement intéressée à des peintres comme Willem De Kooning, Franz Kline, Joan Mitchell, Philip Guston, Richard Diebenkorn, mais également à Bill Traylor, Horace Pippin ou Henry Darger, issus de l’art brut. Ces artistes m’inspirent à travers la musicalité, la liberté et la capacité de transgression de leurs œuvres. La photographie à l’image de Francesca Woodman ou Diane Arbus ainsi que des réalisateurs comme Billy Wilder, Maya Deren ou David Fincher ont joué un rôle essentiel pour aiguiser mon œil, tant pour la construction du cadre que pour le rythme ou l’agencement du vide. Ces aspects me permettent de mieux aborder l’espace de la toile. La littérature américaine a participé à la construction de mon imaginaire. Je pense notamment aux romans noirs de Raymond Chandler, à ceux de John Fante ou aux ouvrages de Joan Didion. Je n’ai pas pu non plus échapper à la musique, de Junior Kimbrough à Kendrick Lamar, en passant par Syd Barrett ou Jimi Hendrix. À travers ces artistes, j’ai compris ce que je voulais faire sans m’enfermer dans un courant, sans être prisonnière d’influences. Ce qui m’importe, c’est de traduire mon monde intérieur et ma perception du monde extérieur.

Marie de Villepin, <br>la peinture pour fixer l’émotion
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Vous peignez à l’huile. Que vous permet ce médium ? Y en a-t-il un autre que vous souhaitez explorer ?

Marie

La peinture à l’huile nécessite pour moi du temps et de l’espace. J’aime travailler sur des toiles de grand format, par couches successives. Elle requiert parfois plusieurs jours de séchage, ce qui me permet de travailler en parallèle sur de grandes feuilles de papier coréen ou japonais. Je mets souvent du temps à choisir et à préparer mes toiles. Aucune n’est réellement identique, ce qui me procure un plaisir particulier au toucher et à la manipulation. La fibre est dotée d’une grande richesse, comme si elle contenait déjà, en germe, toute la diversité du monde. Cette page initialement blanche peut tout devenir, tout contenir, ce qui permet de créer un dialogue avec la matière. J’essaie dans mon travail de démultiplier les possibilités en explorant des médiums variés comme le crayon, la mine de charbon, les pastels ou le collage. Je m’efforce de conjuguer sur la toile plusieurs points de vue, nourris par des expériences passées. Seule face à la toile, je ressens un supplément de liberté. Dans la peinture, l’épreuve du vertige est fascinante, autrement dit le jeu trouble des frontières entre harmonie et dissonance et la crainte d’être au bord du précipice. La recherche permanente de la « note juste ». J’ai appris à aimer ce face-à-face avec moi-même, ce corps-à-corps qui me permet, où que je sois, de laisser libre cours à mon imagination en toute indépendance. Dans mes carnets, j’utilise des stylos acryliques, des crayons de couleur, toutes sortes de techniques de collage. J’incorpore aussi de plus en plus de photos, comme des polaroïds. J’aime passer de l’un à l’autre, pour préciser des techniques et en développer d’autres en fonction des besoins. À terme, j’aimerais beaucoup explorer la céramique et pourquoi pas des sculptures en bois avec de grands formats. Je regarde souvent les œuvres de Barbara Hepworth, Henry Moore, Germaine Richier ou encore Valentine Schlegel.

Parlez-nous de votre prochaine exposition « Murmuration » qui fait suite à « The Lost Weekend » et « New Creatures ».

Marie

New Creatures aborde le sujet d’une société mécanisée à l’heure des biotechnologies. Qu’est-ce qu’un être humain, qu’est-ce qu’une vie d’homme et de femme face à de telles évolutions et surtout, est-ce que l’art peut nous apporter une nouvelle humanité ? The Lost Weekend est quant à elle une référence directe à la parenthèse folle de drogues et d’alcools de John Lennon qui a duré dix-huit mois à Los Angeles. Dix-huit mois de cassure qui correspondent à la fin des Beatles, à sa rupture avec Yoko Ono, et à sa relation avec May Pang. Paradoxalement, de cette période sombre, John Lennon est revenu avec éclat en présentant Walls and Bridges. En temps de pandémie et d’isolement, ce titre s’est imposé à moi. La multiplication des contraintes m’a apporté une liberté supplémentaire pour avancer sur la toile et a, naturellement, occupé tout l’espace. Point d’autres sollicitations que ce fil à tirer, en forme d’escapade hors du temps. L’occasion, non pas seulement d’un inventaire, mais d’une réconciliation, à travers la peinture, des mots, des sons, des lumières qui m’obsèdent. Enfin, Murmuration constitue ma première exposition personnelle à Hong Kong qui se déroulera prochainement du 17 novembre 2022 à mars 2023. Le titre décrit le ballet enchanteur des oiseaux dans le ciel, qui se rassemblent et tournoient collectivement, créant des nuées opaques. Telles des aurores boréales, ces masses lumineuses et dansantes induisent instinctivement une mélancolie qui hypnotise, fascine et apaise. À travers cette exposition, j’ai voulu ancrer et retranscrire ce phénomène où les oiseaux se lâchent et virevoltent, retranscrire ces mouvements. Les tableaux bougent, évoluent, se transforment tout comme les motifs et la manière de peindre. Cette fragilité est au cœur du dessin de Nicolas de Staël d’un vol d’oiseaux datant de 1951. J’ai essayé de trouver un équilibre entre obscurité et éclat du monde, inquiétude et espoir illustrés par des oiseaux. Les changements incessants dans les formes, où les identités, les communautés et les technologies dans ce monde postmoderne peuvent être à la fois agressives, oppressives et répulsives. Je questionne ainsi les enjeux de notre temps en proposant des chemins de traverse à travers mon imaginaire, mes mots, ma musique. Murmuration adopte une nature évolutive en présentant des peintures, des dessins, des histoires personnelles et des inspirations. Je construis mes expositions comme des albums.

Avec du recul, pensez-vous que certaines thématiques reviennent dans vos productions ?

Marie

Il y a des formes qui me hantent et qui reviennent consciemment ou inconsciemment comme des visiteurs du soir. Des silhouettes humaines, des oiseaux, des bateaux, des formes en partance dans une nature primitive non domestiquée par l’homme. Il y a aussi des empreintes, des traces, dans un monde d’après la catastrophe. Ce que je peins est intimement lié à une terre, à un climat, à une voix, à des personnes. Je transforme tout ce que je peux vivre, entendre, saisir, en matériau pour créer. Un tableau constitue ainsi un récit à part entière, un morceau de puzzle. Au milieu de tout cela, j’essaie, par la couleur, par le jeu des lignes et des formes, de rétablir un ordre où la vie est possible. Sinon, mes pratiques picturale et musicale sont intimement liées. Les notes de musique rythment mes coups de pinceau qui divergent et convergent. Au-delà des thématiques, des questionnements récurrents m’assaillent : comment trouver le point d’équilibre entre l’instant présent et le temps qui passe ? Comment capturer l’esprit et la forme d’un moment, d’un lieu, d’une image ? Comment transcrire sans trahir ? D’où le va-et-vient incessant entre plein et vide, fragmentation et cristallisation, inscription et effacement.

Marie de Villepin, <br>la peinture pour fixer l’émotion
Marie de Villepin, <br>la peinture pour fixer l’émotion

Ce que je peins est intimement lié à une terre, à un climat, à une voix, à des personnes. Je transforme tout ce que je peux vivre, entendre, saisir, en matériau pour créer.

Marie de Villepin, <br>la peinture pour fixer l’émotion
Marie de Villepin, <br>la peinture pour fixer l’émotion

Nous sommes ici dans votre atelier qui est situé dans la pépinière d’artistes Poush, à Aubervilliers. Comment êtes-vous arrivée ici ?

Marie

Au début, je réalisais des tableaux dans ma cuisine, un espace complètement inadapté et surtout étroit. Par la suite, j’ai transformé un mini studio habitable en atelier mais la pratique de la peinture à l’huile nécessitant un certain temps de séchage, je ne produisais pas assez vite. Je me sentais limitée, voire frustrée dans ma création. De plus, les artistes peuvent rapidement se sentir isolés. J’ai rencontré par hasard plusieurs personnes issues du collectif Poush. Suite à une conversation, j’ai décidé de déposer ma candidature pour évoluer auprès d’artistes pluridisciplinaires. En 2021, j’ai investi le bâtiment de Clichy, avant de récemment déménager dans les nouveaux locaux qui sont situés à Aubervilliers.

Qu’est-ce que ce lieu dédié à la création contemporaine vous permet ?

Marie

Le collectif anime une programmation artistique et culturelle en proposant des expositions, des interventions, des installations et des performances. Poush encourage le croisement des pratiques artistiques entre résidents, met en réseau artistes et commissaires d’exposition en multipliant les opportunités de rencontre. Des portes ouvertes sont régulièrement organisées pour faire découvrir le lieu à un large public. À l’occasion de Paris Photo, l’espace principal de 2000 m2 accueille une exposition collaborative intitulée Le Paysan, le chercheur et le croyant. Chapitre I dans laquelle deux de mes tableaux sont présentés : Things behind the sunet In the Pines. Ils côtoient et dialoguent avec les œuvres de 16 autres artistes. Cette exposition qui est en cours prendra fin le 6 janvier 2023.

L’historique de cet endroit – un vaste complexe Eiffel de 12 bâtiments de briques et d’acier ayant hébergé un datacenter – mais aussi sa nature éphémère – il est la nouvelle maison des occupants de Poush à la faveur d’un bail dérogatoire de deux ans – vous influencent-ils ?

Marie

Depuis que nous sommes à Aubervilliers, nous avons accès à un espace bien plus vaste que le précédent, et 230 artistes évoluent au sein de ce campus industriel de 20000 m2. En ce qui me concerne, mon nouvel atelier me permet de travailler sur des œuvres de très grand format. La hauteur sous plafond, la lumière naturelle rendent cet environnement favorable à la création. Ses allées extérieures qui s’apparentent à des ruelles poussent à la déambulation et à la rencontre. Poush est une ruche exceptionnelle, un vivier d’expérimentations.

Où vous retrouverons-nous dans les prochains mois ?

Marie

Je suis actuellement à Hong Kong pour finaliser ma prochaine exposition Murmuration qui débutera le 17 novembre. Je travaille également sur un projet d’exposition dans un musée en Chine. Concernant la France, des projets sont en cours à Paris et apparaîtront l’année prochaine.

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Mes pratiques picturale et musicale sont intimement liées. Les notes de musique rythment mes coups de pinceau qui divergent et convergent.

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