Découvrir l’univers intime d’Inès-Olympe Mercadal, c’est être avalé par une esthétique absolue. Et ce, dès le pas-de-porte. On ne saurait dire ce qui nous surprend le plus, le monochrome bleu qui s’étend à toutes les pièces de cet appartement seventies jusqu’à en lécher les murs ou la silhouette de notre hôte, reconnaissable entre mille. Un chignon haut dont elle ne se sépare – quasi plus – depuis ses quatorze ans et une paire de lunettes à grosse monture noire, coquetterie (nécessaire) qui épouse l’ossature de son visage. Cette élégance ultime, la trentenaire, descendante des célèbres chausseurs Mercadal, a décidé de capitaliser dessus depuis 2016. L’année où vit le jour sa propre marque, un vestiaire complet et glamour, ode aux années 80 et à la femme, qui reprend les codes de son fourmillant univers d’artiste. Car en plus d’avoir un goût particulièrement affirmé pour la mode – un atavisme familial – Inès-Olympe Mercadal est aussi une férue de littérature et de musique. En témoignent les multiples vinyles, cassettes et autres ouvrages épais qui ponctueront notre visite et qu’elle se fera un plaisir d’exhumer pour l’occasion. Cette culture de la vie, flamboyante, l’entrepreneure aimerait l’essayer à une nouvelle forme d’expression : la décoration. Un territoire qu’elle commence déjà à explorer pour quelques commandes privées où l’amour “du design vintage, des signatures de créateurs, des murs de couleurs et des moquettes épaisses” s’exprime pleinement.
Photographies : Valerio Geraci – Texte : Caroline Balvay – Traduction : TextMaster @thesocialitefamily
Bonjour,
Très chouette !
Pourriez-vous nous indiquer d’où vient le papier peint graphique situé derrière la table de la salle à manger?
Merci beaucoup.