Familles

Pensée pour sa tribu, la renaissance par l’architecte d’intérieur Alicia Luxem d’un appartement 1950 signé Fernand Pouillon à Marseille

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Chez

Alicia Luxem et Omar, 2 ans

« Tu aimes donc cette pierre ? - Oui, et je crois qu’elle me le rend. » Au fil des pages de son roman Les Pierres sauvages, l’architecte Fernand Pouillon, sulfureuse figure de la seconde partie du XXe siècle, invente le journal de bord du maître d’œuvre de l’abbaye cistercienne du Thoronet (XIIe siècle). L’architecte, à l’époque emprisonné à la suite d’un scandale immobilier, y inclut nombre de ses propres visions et préceptes – de ceux qui ont fait l’histoire de l’architecture urbaine depuis la période de reconstruction d’après-guerre. Bâtisseur porté aux nues puis mal-aimé, aux pratiques douteuses, radié de l’ordre mais créateur visionnaire, Fernand Pouillon demeure un personnage controversé, mais ses immeubles, eux, se voient progressivement (enfin) réhabilités. C’est donc dans un vrai petit morceau d’histoire urbaine que nous avons mis le pied, par un beau matin d’été. Alicia Luxem est architecte d’intérieur et Marseillaise d’adoption. Obsédée par les détails qui font un lieu et fascinée par la figure du maître, elle ne pouvait que tomber en arrêt devant cet appartement resté dans son jus depuis les années 1950, sis dans un immeuble également bâti par Fernand Pouillon. On y reconnaît la signature de l’architecte : céramique colorée dans le hall, sculpture de forme libre en métal surplombant la porte de l’immeuble, utilisation du verre, du métal et de la pierre plutôt que du béton… Avec son compagnon, artiste, Alicia Luxem a délicatement rendu sa valeur au lieu, conservant au maximum ses éléments d’origine, intégrant des changements avec tant de douceur et d’élégance qu’on croirait que l’ensemble, si cohérent, a toujours été là, ainsi, attendant son heure. Bienvenue dans ce cocon familial, joyeux et apaisant, doucement baigné de lumière.

Lieu

Marseille

texte

Elsa Cau

Photographies et Vidéos

Clément Vayssières, Gautier Billotte

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

TSF

Qui êtes-vous, Alicia ?

Alicia

Je suis architecte d'intérieur. Je travaille principalement à Paris et je vis à Marseille. Je suis la mère d'Omar, qui a 2 ans.

TSF

Quel est votre parcours ?

Alicia

J'ai fait mes études aux Arts décoratifs de Paris, à l'Ensaad, en architecture d'intérieur, où j'ai été diplômée en 2012. Ensuite, j'ai travaillé dans le monde de l'art contemporain pendant quelques années, notamment pour la galerie Continua. Puis je suis passée en agence, essentiellement pour des chantiers d'hôtellerie de luxe : Studio Ko, Pierre-Yves Rochon et Gilles & Boissier. Et depuis 2020, je suis à mon compte.

TSF

Comment définiriez-vous votre style, en tant qu'architecte d'intérieur ?

Alicia

Je dirais d'abord que je m'adapte aux volontés du client, même s'il y a sans doute une sorte de fil conducteur, de patte dans mes projets, mais je ne saurais pas dire ce que c'est. Chaque lieu a déjà son histoire. Typiquement, ici, Fernand Pouillon a créé une identité du lieu. Il faut mettre en valeur ce qui existe déjà, et ajuster certains éléments. Et puis, il y a le mode de vie du client, son brief, ce dont il a envie, s'il collectionne ou s'il aime recevoir, s'il n'aime pas cuisiner et veut un grand salon. Tout est pris en compte, c'est comme un cocktail. À la fin, il y a un résultat avec en plus, mon œil, ma sensibilité, des choses que j'ai pu voir à droite et à gauche, qui se sont retrouvées dans mon petit carnet d'inspiration et qui peuvent ressortir dans certains projets, si ç'a du sens.

TSF

Quand et comment vous êtes-vous installée dans cet appartement historique de Marseille ?

Alicia

Je suis installée à Marseille depuis cinq ans. C'est l'histoire classique d'un coup de cœur pour une ville au bord de la mer, ce qui était important pour moi, parce que j'ai grandi essentiellement sur des îles. D'ailleurs, on a aussi un petit voilier, un mini 6,50. Vivre sur l'eau, c'est super important pour nous. Et cette installation a été doublée d'un autre coup de cœur, pour cet immeuble de l'architecte Fernand Pouillon. Mon copain et moi, nous aimons beaucoup cet architecte dont on a lu les livres, étudié les immeubles... Alors quand on a découvert cet appartement, dans cet immeuble, qui était encore dans son jus des années 1950, on n'a pas pu s'empêcher de se positionner !

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Sur une enfilade dessinée sur mesure, une lampe de Miguel Mila et un réflecteur de Nathanaël Abeille devant une oeuvre d'Etel Adnan.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Sur une enfilade dessinée sur mesure, une lampe de Miguel Mila et un réflecteur de Nathanaël Abeille devant une oeuvre d'Etel Adnan.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Alicia Luxem

Marseille, c'est l'histoire classique d'un coup de cœur pour une ville au bord de la mer, doublé d’un autre coup de foudre, pour cet immeuble de Fernand Pouillon et son appartement resté dans son jus des années 1950

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Posée sur le bureau sur mesure, une lampe de Philippe Starck.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Devant le bureau, la chaise Roquebrune d'Eileen Gray.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Huile sur toile d'Etel Adnan.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Posée sur le bureau sur mesure, une lampe de Philippe Starck.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Devant le bureau, la chaise Roquebrune d'Eileen Gray.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Huile sur toile d'Etel Adnan.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
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Avez-vous réalisé beaucoup de travaux ici ?

Alicia

On a voulu conserver les grandes lignes de cet appartement pour respecter le travail de Fernand Pouillon. D'ailleurs, on trouvait que c'était très bien pensé et bien fait. On a juste légèrement modifié le plan de l'appartement pour créer une salle de bains plus spacieuse : à l'origine, les toilettes étaient séparées par une cloison et surmontées d'une verrière. On a refait une verrière beaucoup plus grande et centrée, axée, caché les colonnes techniques, répliqué la colonne pour la symétrie. Ensuite, on a enlevé tous les faux plafonds et les coffres avec volets roulants pour refaire les corniches de la salle de bains. Elles existaient mais étaient coupées : on les a continuées. Sinon, dans l’appartement, on a essayé de conserver les sols comme on pouvait et typiquement, pour les opus (un motif de pose de pierres de recouvrement qui consiste à mélanger des dalles de différentes tailles de manière aléatoire, ndlr) de toute la partie ouest, on a essayé de trouver exactement la même pierre qui avait été utilisée dans les parties communes de l'immeuble et sur notre grande terrasse. On a fini par trouver une pierre un peu beige tirant vers le rose pâle qui donne l'impression d’avoir toujours été là. Pour en revenir au plan, on a créé tout ce système d'enfilade en intérieur, des deux côtés de l’appartement, pour profiter de toutes ces fenêtres qui se suivent. Ça fait un vrai parcours, une circulation de la lumière et de l'homme. Dans le salon, on a créé ce grand banc intégré pour y poser la banquette et y insérer la cheminée, afin de donner une impression de convivialité.

TSF

La cuisine, elle, est restée volontairement dans son jus, ainsi que certains éléments disséminés dans l'appartement...

Alicia

Oui, cette cuisine, on l'a vraiment gardée dans son jus et on l'adore ! On a juste rajouté deux caissons dans le même style, pour la hotte et le frigo. On a changé quelques boutons de meubles. Et à l'époque, il y avait une belle verrière que je regrette un peu de ne pas avoir conservée. Mais l'idée, c'était de la garder telle quelle, même les vieux carreaux fendus sur les murs. Ici, toutes les portes sont coulissantes ou bien sur pivot. Les coulissantes étaient équipées de cache-serrure en alu et de larges poignées en bois. Je trouvais l'ensemble très beau mais tout était abîmé. J'en ai fait répliquer par un menuisier. Les portes à pivot, on les a dessinées sur mesure : on voulait qu'elles soient en hauteur jusqu'au plafond pour vraiment sentir cette verticalité et ce côté long et étroit. Les poignées que vous voyez sur celles-là sont en réalité issues d'une poignée en plastique d'un plateau de fromage chez le grand-père de Nathanaël, qu'on trouvait belle (rires). On l'a fait répliquer en porcelaine par une céramiste.

TSF

Avez-vous beaucoup chiné pour votre intérieur ?

Alicia

On chine beaucoup, ou alors on fait du sur-mesure. On aime dessiner, avec Nathanaël, et trouver des artisans locaux pour fabriquer. Le plateau de la table de la cuisine par exemple. Alors là, c'était vraiment un sacré truc. C'est typique, ce côté expérimental quand tu es architecte d'intérieur et que c'est chez toi (rires). La table, j'en ai fait faire une, j'en ai chiné une. Rien ne fonctionnait. Je rêvais d'un grand modèle au plateau en verre un peu ondulé de Charlotte Perriand mais les dimensions ne passaient pas. On a fini par trouver deux plateaux d'un bistrot qui partaient pour la poubelle. On les a récupérés et on s'est dit : « Ouah ! Un accident qui a marché. » Nathanaël a coupé les deux plateaux, les a rassemblés pour faire exactement la taille de la table qu'on voulait. Mais aujourd’hui, elle repose sur des pieds horribles que je n'assume pas du tout et on est en train de faire fabriquer par un ferronnier des pieds dans un style un peu inspiré de Memphis pour que ça aille parfaitement avec... À suivre !

TSF

Vous nous expliquiez tout à l’heure chiner souvent sur leboncoin… Quelle est votre dernière trouvaille ?

Alicia

J’ai trouvé toutes les plinthes Winckelmans de mon appartement, un lot complet, j’ai eu l’impression d’avoir gagné au loto !

TSF

Avez-vous adapté votre intérieur à la présence d'un enfant ?

Alicia

Absolument pas. Et pourtant, j'étais enceinte quand j’ai emménagé. Mais je ne voulais pas que ce soit une obsession. Bon, j'ai quand même créé des étagères hautes autour du chauffe-eau pour mettre les produits ménagers. Mais si vous regardez la cheminée du salon : elle est pile à sa hauteur, et à foyer ouvert. Sauf qu'elle existe depuis la naissance d’Omar. Il ne s'est pas brûlé une seule fois parce qu'on lui a expliqué que c'était chaud et qu'il l’a très vite compris. Oui, parfois, il se cogne un petit peu à un angle, il se relève, il comprend que ça fait mal, il le saura pour l'avenir. Et tant mieux, parce que sinon, quand il sortira dans la rue, ce sera pour lui un danger permanent !

TSF

On trouve ici aussi plusieurs œuvres de votre compagnon, Nathanaël Abeille.

Alicia

Il travaille sur la lumière. En fait, il renvoie la lumière naturelle dans les endroits ombragés. Il fait pas mal d'installations, souvent monumentales d'ailleurs, avec des réflecteurs, des couleurs, donc ça renvoie des lumières colorées. Ici, on a des prototypes, des appliques, des réflecteurs que je nomme « domestiques », qu'on peut poser au bord d'une fenêtre, comme un objet chez soi. Omar en a un en jouet, aussi.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Alicia Luxem

Les expériences qu’on fait chez soi de bric et de broc, c'est typique, quand tu es architecte d'intérieur.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Dans la cuisine, restée quasiment la même depuis les années 1950, une suspension Campari Light d'Ingo Maurer ajoute une touche d'humour dans l'espace.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Dans la cuisine, restée quasiment la même depuis les années 1950, une suspension Campari Light d'Ingo Maurer ajoute une touche d'humour dans l'espace.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Dans la salle de bains, qui sépare la cuisine de la chambre à coucher parentale, une photographie d'Alicia Luxem encadrée sur les carreaux noirs.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Certaines des poignées sur les portes coulissantes sont d'origine, imaginées par Fernand Pouillon. Pour compléter, le couple en a créé d'autres à l'identique.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Dans la salle de bains, qui sépare la cuisine de la chambre à coucher parentale, une photographie d'Alicia Luxem encadrée sur les carreaux noirs.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Certaines des poignées sur les portes coulissantes sont d'origine, imaginées par Fernand Pouillon. Pour compléter, le couple en a créé d'autres à l'identique.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

"Pour les opus (un motif de pose de pierres de recouvrement qui consiste à mélanger des dalles de différentes tailles de manière aléatoire, ndlr) de toute la partie ouest de l'appartement, on a essayé de trouver la même pierre qui avait été utilisée dans les parties communes de l'immeuble et sur notre grande terrasse" explique Alicia Luxem

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Peintures sur panneau, artiste inconnu, chinées à Stromboli

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

TSF

Dans quel environnement avez-vous grandi, et comment a-t-il influé sur vos goûts ?

Alicia

Mes parents travaillant dans l'hôtellerie cinq étoiles, on a toujours bougé, la plupart du temps dans des îles. Je suis née en Allemagne, mon père est Allemand et ma mère, Française. Mais ma première langue, c'est l'anglais. J'ai grandi sur une île qui comptait 500 habitants au large de l'Australie, puis à l'île Maurice, ensuite à Chypre. Et je suis venue en France faire mes études, à Paris. On a donc toujours vécu dans le milieu de l'hôtellerie, des Resorts. Donc, j’évoluais quand même dans des endroits très beaux, toujours avec le sens du service et un souci du détail et de l'hospitalité. Et j’ai baigné dans des cultures très différentes, parce qu'on a traversé l'équateur plusieurs fois pour aller dans des pays qui n'avaient rien à voir. À chaque fois qu'on était dans un pays, on visitait ceux alentour. On était aussi beaucoup sur l'eau, à faire du ski nautique avant l'école.

TSF

Parlez-nous d'une pièce en particulier que vous aimez chez vous.

Alicia

L'une de nos dernières acquisitions : une toile de Pierre Seinturier. Ce qu'on aime, c'est sa mise en scène toujours assez dramatique, borderline, avec une ambiance un peu particulière, quoi, dans la nature. Dans cette dernière acquisition qu'on a faite à la galerie Vallois à Paris et qu'on a placée dans notre chambre, on se demande ce qui arrive : est-ce que le bateau part sans elle ? Est-ce qu'il s'est décroché ? Et ce bateau nous fait penser à celui d'un copain avec qui on se retrouve souvent sur l'eau. Du coup, ça nous fait penser à notre vie.

TSF

Quelles sont vos actualités du moment ?

Alicia

Une maison sur la côte basque, un grand appartement atypique dans un ancien hangar à Paris du côté de la République, une villa à Chypre, un très bel appartement haussmannien sur les quais de Seine donnant sur la tour Eiffel et un somptueux appartement rue Guynemer plongeant sur le jardin du Luxembourg...

TSF

Quelles sont vos bonnes adresses dans votre quartier ?

Alicia

Les Lumières, un restaurant, bar à vin et bar à café avec des super-produits de saison, cuisinés maison par Antoine, le chef. Le tout avec une équipe aussi solaire que le nom du resto, Umberto et sa maman en salle, une belle sélection de vins nature et des super-cafés, à des prix tout à fait raisonnables ! Le Vin sur la Main, un bar à vin nature avec tapas maison excellentes. C’est tout petit et niché sur la butte du Panier. Enfin, Placette, un petit restaurant avec un super spot, sur une grande place au calme et sous les ombres mouvantes des arbres, place aux jeux d’ombres et de lumières…

TSF

Que pensez-vous de The Socialite Family ?

Alicia

J’aime beaucoup ce média : c’est l’occasion d’apercevoir des intérieurs vivants et au naturel tout en découvrant le portrait de ses habitants.

TSF

Avez-vous une pièce préférée dans notre collection ?

Alicia

La

que j’ai mise sur pas mal de projets, car elle trouve toujours sa place ! 

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem nous reçoit chez elle à Marseille

Derrière le lit de Tobia et Afra Scarpa, un réflecteur de Nathanël Abeille au mur et à gauche, une sérigraphie de Pierre Seinturier.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Posée devant un tirage photographique réalisé par Alicia Luxem, une chaise X-Line de Niels Jørgen Haugesen.

Alicia Luxem nous reçoit chez elle à Marseille

Derrière le lit de Tobia et Afra Scarpa, un réflecteur de Nathanël Abeille au mur et à gauche, une sérigraphie de Pierre Seinturier.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Posée devant un tirage photographique réalisé par Alicia Luxem, une chaise X-Line de Niels Jørgen Haugesen.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Alicia Luxem

Les poignées sur certaines portes sont en réalité issues d’une prise en plastique du plateau de fromage, chez le grand-père de Nathanaël, qu'on trouvait si belle. On l'a faite répliquer en porcelaine.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Dans la chambre d'amis, un lit hérité du grand-père de Nathanaël. Au-dessus, étagères en cèdre sablé sur mesure et à côté, chaise d'Ettore Sottsass.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Une huile sur toile d'Etel Adnan.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Dans la chambre d'Omar, le fauteuil Togo de Michel Ducaroy en velours vert.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Sur une console Quaderna de Superstudio, une lampe héritée du grand-père de Nathanaël.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Dans la chambre d'amis, un lit hérité du grand-père de Nathanaël. Au-dessus, étagères en cèdre sablé sur mesure et à côté, chaise d'Ettore Sottsass.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Une huile sur toile d'Etel Adnan.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Dans la chambre d'Omar, le fauteuil Togo de Michel Ducaroy en velours vert.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille

Sur une console Quaderna de Superstudio, une lampe héritée du grand-père de Nathanaël.

Alicia Luxem et Omar chez eux à Marseille
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