Arnold d’Alger et Bruno Della Mattia
Ce n’est pas qu’une impression. L’univers d’Arnold d’Alger est aussi bavard que lui ! Nous ne serions d’ailleurs pas surpris si tout ce...
chez
Douceur et éclats de rire semblent être les maîtres mots qui animent, tous les jours, la vie de Nayla Voillemot et sa famille. Décoré à quatre mains, cet appartement parisien se transforme, le long de notre visite, en un récit passionné à l’image de nos hôtes. Deux férus d’art et de photographie plus particulièrement. Leur style ? Le cliché documentaire. Décalé, drôle et parfois dérangeant. Une touche à la Alec Soth, Rip Hopkins ou Martin Parr, dont l’iconique “Chichen Itza” trône dans le salon. Collectionneurs et voyageurs, Romain et Nayla ont aussi cette spontanéité qui semble les caractériser, lorsqu’ils partent sur un coup de tête faire le tour du monde. À leur retour, une série de buddhas pop s’installe dans la cuisine et l’appartement se transforme en duplex lumineux où la touche poétique de Nayla se mélange à l’univers plus urbain de Romain. Et puisque la vie n’est jamais assez remplie, Nayla fonde bbuble, joyeux bracelets qui égrènent lettres, prénoms et mots doux, pour petits et grands. Une visite colorée, au rythme des cavalcades intrépides d’Ysée et de Romy.
Nayla, que faites-vous dans la vie ?
Je fais ce que j’aime et chaque jour, je mesure la chance que j’ai. Je développe bbuble, une marque de bijoux à personnaliser que j’ai créé il y a maintenant un peu plus d’un an. Je suis aussi en charge du prêt-à-porter et du digital pour Martine Leherpeur Conseil, un bureau de tendances parisien.
Depuis combien de temps êtes-vous installés ici ?
Notre appartement est un duplex. Nous avons acheté “le haut” il y a un peu plus de 10 ans, puis nous avons acquis “le bas” et relié les deux étages un peu avant la naissance d’Ysée en 2011.
Qui s’occupe de la décoration chez vous ?
C’est un travail d’équipe. Je propose, Romain valide… ou pas ! Régulièrement nous ré-agençons notre salon et passons notre soirée à trouver la meilleure combinaison possible. J’aime les objets poétiques, Romain a un côté plus street. Si je le laissais complètement faire, toutes les portes seraient taguées par son ami Nebay à l’instar de son scooter, intégralement graffé par Louis Bottero dit Luizer.
Où passez-vous le plus clair de votre de temps ?
Seule, dans notre chambre où se trouve mon coin bureau/atelier. Avec des amis, ou en famille, nous sommes surtout dans la cuisine tandis que les enfants jouent énormément dans “l’espace ludique”. Nous avons imaginé cet endroit comme une prolongation du salon, dédié aux plus jeunes. Cela permet à chacun de vaquer à ses occupations tout en étant côte à côte.
Comment est née votre marque de bijoux ?
bbuble est presque née par accident. J’ai toujours eu envie de me lancer mais j’étais déjà bien occupée par mon métier d’acheteuse. Et puis un jour, lors d’une virée shopping, j’ai eu l’idée de faire des bracelets avec des “perles lettres”. J’ai réalisé les premiers, je les ai portés et mes amies m’en ont demandé. Puis les amies de mes amies et ainsi de suite. Ba&sh m’a fait confiance tout de suite et a implanté bbuble dans 12 puis 24 boutiques en France. La magie d’Instagram a aussi opéré. Des détaillants français et étrangers m’ont contactée. bbuble est aujourd’hui distribué dans plus de 70 points de vente en France et à l’étranger. Il y a aussi un eshop sur lequel chacun peut personnaliser son bijou.
Vous semblez beaucoup aimer la photographie. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ?
C’est mon mari qui m’a initié à la photographie. Quand je l’ai rencontré, il en collectionnait déjà. De mon côté, j’ai commencé à m’y intéresser sérieusement lors de l’’un de nos week-ends à Londres, en 2006, pendant lequel je suis tombée amoureuse d’une photo de la série “Sleeping by the Mississipi” d’Alec Soth, exposée dans une petite galerie. J’étais prête à casser ma tirelire, mais la photo était déjà vendue quand je me suis enfin décidée. Je me suis jurée de ne plus jamais hésiter d’autant que la côte de l’artiste a depuis explosé ! Du coup, quand nous avons des coups de coeur, nous nous faisons confiance et si nous pouvons nous le permettre, nous investissons. Nous saisissons aussi des opportunités pour élargir notre collection. Ainsi nous avons eu la chance de nous faire photographier par Martin Parr en 2011, alors que j’attendais Ysée, lors d’un évènement organisé par l’agence Magnum. Même chose avec Rip Hopkins en 2013 lors d’une rencontre organisée par la Fnac et l’agence VU. Même nos photos de mariage ont été prises par notre ami Guillaume Grasset dont j’aime énormément le travail ! Et puis nous mettons notre famille et nos amis à contribution. C’est eux qui nous ont offert à l’occasion de notre mariage LA photo : “Chichen Itza” par Martin Parr.
Quels sont les objets que vous préférez chez vous ?
J’aime particulièrement les “cadrages” suivants : le garde corps réalisé par un ferronnier de Montreuil, la niche dans laquelle s’insère parfaitement la sculpture de l’artiste plasticienne Betty Hanns et les 3 suspensions Caravaggio. J’apprécie aussi être assise dans notre canapé. Je peux y observer la vue sur notre cuisine avec notre verrière, elle aussi réalisée par le ferronnier, nos 6 buddhas translucides et colorés rapportés de notre tour du monde, nos 3 suspensions et notre mur de corbeilles fabriquées à partir de napperons anciens que Véronique Damart a réalisé pour nous.
J’aime les objets poétiques, Romain a un côté plus street. Si je le laissais complètement faire, toutes les portes seraient taguées par son ami Nebay.
Où trouvez-vous le mobilier pour votre intérieur ?
Un peu partout, j’aime aller au Bon Marché et au Conran Shop. J’ai aussi quelques habitudes sur Selency et Instagram pour chiner. Plus confidentiel, je suis fan de la sélection vintage du Petit Parc qui se trouve à Nantes et qui a un superbe eshop. J’y ai trouvé la quasi totalité des meubles de la chambre de Romy. Et puis, pour m’inspirer je n’hésite pas à aller me faire conseiller par Émilie Bonaventure, qui a ouvert sa boutique à deux pas de chez nous. Malgré un emploi du temps surchargé, elle prend toujours le temps de discuter, DE se renseigner. Elle chine des pièces rares et a un goût très sûr. Le lifting de Rose Bakery, le restaurant Belle Maison : c’est elle !
Un objet ou une oeuvre que vous rêvez d’acquérir ?
Ma première réponse serait : je ne veux pas d’objets, je veux de l’espace ! Une terrasse, un jardin… le rêve de tous les parisiens. Ou une cabane au bord de la mer dans un endroit secret. Mais si vraiment je devais en choisir un, ce serait la fameuse photographie d’Alec Soth !
Une adresse à nous recommander à Paris ou ailleurs ?
Plusieurs ! The Foodbarn à côté de Cape Town en Afrique du Sud pour son talentueux chef. Le Wolwedans pour sa vue unique sur les dunes namibiennes. Le Comptoir 102 à Dubaï pour une pause hors du temps dans cette ville hors du commun. Et pour un plaisir hebdomadaire : la cantine de chez Merci. Parce que c’est rare de trouver un endroit où la qualité est toujours égale et où l’accueil est chaleureux même quand nous venons accompagnés de nos enfants !
Photographies & Texte : Eve Campestrini – Traduction : TextMaster @thesocialitefamily
Les placements de produit baskets Lacoste sur tous les articles on en parle? ^^
Bonjour Florent,
L’article est en effet réalisé en collaboration avec la marque au crocodile, comme indiqué au dessous des crédits !
Très belle journée,
L’équipe The Socialite Family
Le tapis moldave du salon à fleurs roses sur fond noir est juste magnifique!
Avez vous la référence de la peinture verte dans la chambre fille ?
Encore un très beau reportage réussi, mais pour le coup… il me semble que le lien qui pointe sur les voilages blancs n’est pas le bon, et j’en suis déçue car j’adore ces rideaux : le lien nous envoie sur une page de La Redoute – pas de problème en soi, mais les rideaux en question de La Redoute ne sont pas les mêmes que celui du reportage, qui ressemblent plutôt à des rideaux de chez Caravage…