Anne-Fleur Broudehoux et Thierry Lebraly,...
C’est dans un appartement à la décoration signée par l’architecte d’intérieur Stéphanie Lizée que The Socialite Family vous...
chez
Cosmopolite, Alexia Aubert est une maman qui vit à 1000 à l’heure. À la bonne école auprès de grands maîtres du soulier tels que Christian Louboutin et Pierre Hardy, elle s’est lancée dans sa propre marque avec Solovière il y a seulement 1 an. Contre toute attente, Alexia a proposé une collection pour homme. En tant qu’experte du marché, elle s’est rendue compte qu’il y avait une vraie carence et l’envie s’est faite naturellement. Avec Matthieu Albertini, son mari, ils forment un couple très socialite qui marie vie sociale le soir et vie de famille la journée tout en chinant des pièces fortes pour leur intérieur. Elle n’hésite pas à poser le fauteuil Facett des frères Bouroullec en pièce maîtresse du salon. Entre sculptures et meubles déco, le résultat est impactant. Cette semaine elle sort tout juste une ligne pour enfant avec l’italien Pépé. Una meraviglia !
Alexia, pouvez-vous nous raconter votre parcours ?
Je suis styliste chaussures et j’ai créé la maison Solovière il y a un an, une marque de souliers pour hommes, déclinée également pour la femme et l’enfant. J’ai eu la chance de commencer mon aventure dans la chaussure chez Christian Louboutin, en 2003, au moment où l’équipe était comme une petite famille. En quittant Christian Louboutin pour Pierre Hardy, j’allais connaitre un véritable défi. Pierre est le meilleur, un génie du dessin et un expert de la chaussure. Deux ans plus tard, je suis partie vivre à New York pour rejoindre Oscar de la Renta, le couturier de la haute société américaine. Enfin, je suis rentrée à Paris pour fonder ma famille. J’ai eu envie de continuer à voyager en travaillant pour des maisons de luxe internationales. C’est ainsi que j’ai décidé de créer mon propre studio, offrant ainsi à mes clients ma connaissance de la chaussure, pour les aider à réaliser leurs projets dans le “footwear”. Depuis deux ans, je travaille pour Léonard, Mulberry à Londres, Balmain et d’autres.
Depuis quand vivez-vous dans cet appartement ?
Je vis dans cet appartement depuis mai 2015.
Où vous sentez-vous le mieux ?
La pièce où je préfère être, c’est ma chambre. Elle est toute blanche, sans aucune fioriture, avec seulement notre lit au matelas hyper épais à l’américaine. C’est un peu ma cabine de décompression.
Comment avez-vous conçu les différents univers ? Avez-vous un style en particulier que vous aimez en design ?
Nous n’ avons pas un style en particulier. Notre mobilier est un mélange de notre passé : celui de Matthieu qui est très sensible aux objets, et qui collectionne lampes, poteries, art contemporain et mes affaires qui sont plus des pièces coup de coeur que j’ai rapportées de New York ou que des amis artistes m’ont données. Je dirais que ce que l’on souhaitait, ce sont des univers chaleureux et fonctionnels, pour nous rendre la vie douce, mais sans renier notre passé.
Quelle est la pièce que vous aimez le plus ici ?
J’aime particulièrement notre fauteuil en flanelle orange Facett, des frères Bouroullec. Il est magnifique, comme une sculpture mais en même temps très douillet.
Racontez-nous vote journée type ?
Aucune de mes journées ne se ressemble. Ma fille Philippa est mon réveil matin. Nous lui donnons son petit-déjeuner dans notre lit, c’est un moment très doux, plein de torpeur, car on est tous les trois à moitié endormis. Après tout s’enchaîne. C’est ma vie de maman parisienne. Je la dépose à la crèche, prends le métro et rejoins mon bureau rue du Bac vers 10h. Là, je redeviens la businesswoman artiste. Mon équipe et moi allons souvent prendre le petit déjeuner au Pain Quotidien rue de Varenne. Cela nous permet de faire le point sur les différents projets en partageant un moment sympa. Au bureau, ambiance studieuse. On dessine, on colorie, on regarde des matières en parlant de nos différents projets. Les rendez-vous extérieurs s’enchaînent dans l’après midi, à travers Paris, chez mes clients pour lesquels on dessine des chaussures de femmes. Je rentre le soir chercher ma fille en courant à la crèche, et je me transforme en Shivah. Je lui donne son bain, finis mes coup de fils de boulot, en préparant à dîner pour mon mari. Tout cela quand je ne voyage pas en Italie ! Bref, je suis par monts et par vaux.
Pouvez-vous nous expliquer votre dernier projet pour Solovière ?
C’est au début de l’année 2014 qu’est née mon envie de dessiner pour les hommes. Car non seulement ce marché n’est pas saturé (comme celui de la femme), mais c’est aussi un sujet presque vierge, qui manque de nouveautés. Dès lors, c’est notre homme parisien qui m’est venu à l’esprit, élancé et nonchalant. Il n’en fait jamais trop et mixe intelligemment esprit vintage et look preppy. Il est devenu mon inspiration première pour Solovière. À travers mes nouvelles créations, j’imagine des lignes simplifiées, avec moins d’empiècements, des formes de pieds aux arrondis doux, de nouveaux laçages, des matières souples et des couleurs plus variées. D’après moi, l’homme a besoin de nouveaux classiques. De chaussures qui sauront passer les saisons et auxquelles il pourra s’attacher. Des modèles qu’il pourra porter pendant des années et que même sa femme voudra lui chiper. Aujourd’hui nous sommes fiers d’être vendus chez Colette et au Bon Marché à Paris mais aussi aux USA chez Totokaelo et bientot chez Barneys !
Quel artiste vous inspire le plus ?
J’adore le travail de Mathias Kiss, ses miroirs froissés et son travail sur les moulures dorées. Un bon ami en commun nous a présentés et aujourd’hui Mathias porte des chaussures Solovière.
Vos adresses à Paris ?
J’adore notre quartier : je recommande un dîner au bar du Braisenville, la galerie 22 Milton où nous chinons nos objets design, un cocktail au Professore et pour les enfants la boutique Botou.
La faute de goût à ne pas commettre ?
La déco trop travaillée selon les tendances du moment, dans des matériaux cheap.
Crédits : Constance Gennari @thesocialitefamily
J’adore leur intérieur, c’est très beau. J’aime beaucoup le choix du mobilier et des couleurs. Ils ont énormément de goût.
Bises
Coline
http://bienvenuechezcoline.com
Bravo pour votre site..je ne peux plus m’en passer !
Je suis tombée amoureuse de l’intérieur de Mathieu et Alexia et me demandais où ils ont trouvé leur tapis (qui se trouve sous la longue table basse en bois.). Merci beaucoup d’avance si vous avez l’info !
Un intérieur magnifique ! L’escabeau-tabouret avec les marches rétractables en formica m’a fait pleurer. J’avais oublié que nous en avions un à la maison quand j’étais petite. Tout est remonté d’un coup et ça fait bizarre de revoir des objets de son enfance qu’on avait oublié et qui ont pourtant trôné dans la cuisine pendant des années.
Une source d’inspiration intelligemment dosée! Déco actuelle et impactante.
Serait-il possible de connaitre la marque des meubles suspendus dans la salle à manger et dans la chambre? Merci!