S’il n’avait pas embrassé la carrière de journaliste, Yvan Martinet aurait opté pour celle d’architecte. Un choix loin d’être étonnant quand on connaît l’application avec laquelle le parisien a conçu l’espace qui constitue aujourd’hui son appartement. Acheté délabré dans le quartier de Montmartre – qu’il n’a jamais vraiment quitté – le lieu allait pourtant offrir au reporter un formidable potentiel. Un parquet en point de Hongrie et un plafond aux moulures généreuses, jusqu’ici dissimulés par des cache-misère. Minutieux, Yvan s’est attelé à sauver la moindre nervure de bois ancien, allant jusqu’à utiliser quelques mètres de sol pour confectionner sa table à manger. Une ressource dont seuls disposent les passionnés. Ceux qui, comme lui, sont prêts à tout pour donner corps à leurs idées. Il rêvait d’une cheminée ? C’est en chinant avec acharnement qu’il finit par trouver celle qui trône désormais dans son salon. Un modèle démonté dans un immeuble d’Hector Guimard et qui en porte les traits reconnaissables. Dans une ambiance feutrée évoquant l’Italie des années 1960 – période qu’il affectionne tout particulièrement –, l’antichambre d’Yvan est une réussite mêlant habilement pièces iconiques du design et créations à l’histoire toute particulière. Comme ce canapé, dessiné par ses soins, ou le banc Panchina par The Socialite Family.
Photographies : Constance Gennari – Texte : Caroline Balvay – Traduction : TextMaster @thesocialitefamily
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