Lorsque notre regard se pose sur les créations de Malika Favre, c’est tout notre imaginaire qui se fait happer par une spirale de couleurs et de motifs. Des aplats francs, revendiqués comme une rencontre entre le Pop Art et l’OpArt, deux disciplines évoquant les années 60. Une sorte de machine à remonter le temps faite de lignes et de contre-formes où la simplicité règne en maîtresse absolue. Ce style illustratif reconnaissable entre mille a permis à Malika de se hisser au rang des visual artist les plus courus du moment. À son compteur : des campagnes pour les plus grandes marques mais aussi – et surtout – des couvertures pour le très respecté New Yorker. Un rêve devenu réalité pour cette parisienne exilée depuis une dizaine d’années à Londres. Cette ville, la française ne l’avait – à la base – pas choisie. Des études qui se terminent, un stage qui se concrétise et puis la vie, bouillonnante et créative de la capitale anglaise. Séduite, Malika apprivoise sa liberté. Une philosophie qui ne la quittera jamais. Sans trop réfléchir la dessinatrice enchaîne les contrats. Voyage beaucoup surtout. D’escales en escales les collaborations s’enchaînent, son univers s’étoffe. Portée par une conviction intime d’y arriver, Malika voit ses projets s’esquisser doucement. Le sourire aux lèvres, c’est en notre compagnie qu’elle en évoquera quelques-uns. Une possible future installation à Barcelone, une exposition inspirée par le Crazy Horse et ses jeux de lumières graphiques ou encore une collaboration inédite avec la créatrice Alice Balas. Rencontre.
Photographies : Constance Gennari – Texte : Caroline Balvay – Traduction : TextMaster @thesocialitefamily
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