Anahita Vessier a fait d’internet son journal, égrenant ses rencontres au fil des mois sur une revue en ligne qui n’aurait pu mieux porter son nom : Anahita’s Eye. Curieuse, toujours enjouée, l’austro-iranienne d’origine kurde (ça ne s’invente pas) a transformé ses pérégrinations en terreau de culture. Un passé dans la mode puis dans la publicité achève de façonner sa personnalité, biberonnée aux voyages et aux grandes capitales. Attirée depuis toujours par les artistes et leurs univers, Anahita Vessier prend le temps de présenter chaque mois sur son site un portrait. Photographe, plasticien, musicien ou designer : l’admiration qu’elle voue à leur travail se mue en une interview couplée à des photographies. Des reportages complets et surtout concrets qui se laissent déguster avec la douce sensation d’en sortir plus instruit. Ces passerelles sont aussi pédagogiques qu’humaines, Anahita ayant la volonté de faire connaître les créateurs émergents qui ont su lui transmettre leur passion. En un an à peine, Anahita’s Eye a d’ailleurs réussi à se transformer en un vivier de talents. La vision artistique et culturelle de sa créatrice l’ayant consacrée prescriptrice. Ce nouveau statut, la désormais Parisienne veut en tirer le maximum. Pour le pays qui l’a vue naître notamment. L’Iran, Anahita en est folle ! Dans l’appartement où elle nous accueille ce matin, elle ne tarira pas d’éloges sur la Teer Art Week, semaine de l’art organisée à Téhéran par Hormoz Hematian et Maryam Majd dont elle revient à peine. Rencontre éclairée.
Photographies : Constance Gennari – Texte : Caroline Balvay @thesocialitefamily
Un interview très agréable à lire … les photos présentées sont sublimes… les décorations sont de vraies tableaux d’art… même les tapis persans ne sont pas en reste.