Fabien Lombardi a créé un endroit pour lui. Son nom ? Bambino. Le dernier-né d’une fratrie de six établissements à l’identité taillée sur mesure, inspiré par ses voyages au Japon et dans la ville de Tel-Aviv. Un lieu de vie multifacette où l’on sent la salle, son atmosphère ! « Moovante », comme les titres qui l’animent la nuit venue, tout droits sortis de la collection privée du taulier. L’occasion pour lui de partager son amour du son, à l’image des jazz kissa tokyoïtes qui l’impressionnent « par la qualité de leurs collections de disques et de leurs sound systems ! » et auxquels on doit l’allure brute du lieu. De la bonne bouffe aussi, qui s’ambiance autant que le font les convives d’un soir dans des assiettes gourmandes à partager ou à faire glisser au fond de son gosier à l’aide d’un délicieux liquide. Car ici, c’est selon l’envie. « Les clients peuvent venir boire un verre, manger, ou profiter du climat festif plus tard dans la soirée. » Pas de prise de tête donc, ni de réservations. Du lâcher-prise pur où l’on est à la fois spectateur et acteur de la nuit à venir… qui se fait jour depuis peu. Car, comme l’intégralité des restaurateurs depuis le début de la crise sanitaire, le trentenaire doit se réinventer. Après un an de vie nocturne, Bambino devient donc Bambino Café. L’offre de cette formule que l’on espère éphémère ? Le plat autodéclaré de la maison, l’incontournable sandwich au poulet rôti, et ses déclinaisons sando à accompagner de café ou de thé à infuser. À manger avec les mains et les yeux fermés (si c’est trop compliqué, soit l’un soit l’autre), en lançant la playlist concoctée tout spécialement par le vrai Bambino. Lui !
Bambino, 25 rue Saint-Sébastien – 7011 Paris. Ouverture : tous les jours, de 18h à 02h00. Service de 19h à 00h00 (0h30 samedi et dimanche).
Photographies : Valerio Geraci – Texte : Caroline Balvay @thesocialitefamily
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