Famille

Dans le centre de Paris, un petit espace parfaitement optimisé, coloré et insouciant

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Chez

Julien Sebbag signé Julien Sebban

La joie, le partage. Les couleurs rieuses, la chaleur d’un plat de tradition. À l’approche des fêtes de fin d’année, certaines valeurs font figure de refuge, gardiennes de rites ancestraux et d’une forme d’humanité profonde. Les récents événements, bouleversants d’horreur, ne rendent que plus utiles la légèreté pourtant fervente qui émane des deux domaines auxquels The Socialite Family s’intéresse cette semaine : une certaine forme d’architecture insouciante et heureuse, et la tradition, le rite repensé et modernisé appliqués à une cuisine aux origines millénaires. Julien Sebbag est chef. Julien Sebban est architecte. On s’attarde un instant sur l’amusante ressemblance de leurs patronymes. Une ressemblance qui va plus loin encore. Ensemble, ils ont bâti plusieurs projets de restaurants, fermement installés sur la base d’une longue amitié. Dans un autre temps, nous aurions pu les désigner comme des enfants de la télé. À notre ère, ce sont des enfants des réseaux sociaux qui percent les mystères des algorithmes, créent de solides communautés regroupées autour d’une passion partagée et tracent leur route vers une cuisine et une architecture engagées. Rencontre.

Lieu

Paris

texte

Elsa Cau

Photographies

Constance Gennari

TSF

Julien, Julien, présentez-vous.

Julien Sebban

J’ai 30 ans, j’ai vécu à Londres pendant sept ans et suis revenu à Paris il y a trois ans, juste avant le covid. J’exerce le métier d’architecte et de designer pour différents types de projets, en restauration, hôtellerie, résidentiel… Et j’ai développé une ligne de mobilier, Univers Uchronia. Je suis marié et je vis à Montmartre d’où je me déplace rarement, ce qui irrite beaucoup Julien.

Julien Sebbag

Je trouve que tu ne parles pas assez de ton univers créatif, et un peu trop de ton métier !

Julien Sebban

Tu sais bien qu’il me définit… j’ai toujours vécu avec la couleur. Elle est essentielle en moi, chez moi. On l’utilise chez Uchronia comme moyen de rendre les gens heureux. On essaie de créer une architecture gaie et légère, ce qui n’est pas forcément le cas en France.

Julien Sebbag

J’ai 31 ans, je suis chef cuisinier et j’ai commencé la cuisine un peu plus tard que nombre de mes confrères, après avoir été diplômé d’une école de commerce. J’ai vécu à Tel-Aviv et à Londres, j’ai pas mal voyagé, j’ai observé et je me suis aperçu que je voulais vraiment être en cuisine, que c’était ce qui m’animait. Encore aujourd’hui, j’apprends ! C’est un métier compliqué, très physique, mais aussi mental et stressant, rempli de normes d’hygiène, avec des problématiques de management et de l’humain, entre autres.

TSF

Parle-nous de ton parcours en tant que chef, Julien.

Julien Sebbag

Avant, je voulais plutôt travailler dans des milieux artistiques mais au cours de mes stages, je me suis aperçu que c’était la food qui m’intéressait le plus et tout particulièrement la nouvelle manière d’envisager les métiers de la restauration, les nouveaux concepts de restaurants, le fait qu’un restaurant puisse être une marque… En bref, tout ce qui constituait cette nouvelle ère d’un point de vue entrepreneurial me fascinait. J’ai travaillé dans des restaurants à tous les postes pendant quelques années : plongeur, serveur, directeur de salle, directeur de restaurant et, bien sûr, commis. C’est à ce poste-là que j’ai senti quelque chose, un vrai truc.

Après mes études, j’allais cuisiner chez les gens parce que je n’avais pas encore les moyens d’ouvrir un établissement et que j’avais besoin de gagner en assurance. D’ailleurs, ce sont les gens eux-mêmes qui m’ont proclamé chef ! Les gens et les réseaux sociaux : je m’en suis beaucoup servi dès le départ, au point de créer une petite communauté resserrée autour de la cuisine. J’ai exercé comme chef à domicile pendant deux ans. Ensuite, le groupe Moma m’a repéré et appelé pour entamer une collaboration : on a fait un premier pop-up ensemble au Bus Palladium, Chez Oim. Ça a cartonné !

Julien Sebban

Le concept de Chez Oim était génial : ça n’ouvrait qu’un jour par semaine, le mardi soir.

Julien Sebbag

Le premier chantier de restaurant de ma vie !

Julien Sebbag

C’était un restaurant entièrement végétarien et aussi, pour beaucoup de Parisiens, la découverte de la vue depuis les Galeries ! Après cette expérience réussie, on a créé Forest, toujours avec Moma, au Musée d’art moderne. Et puis le confinement a stoppé net la lancée. Pendant la pandémie, je m’ennuyais. J’ai voulu revenir vers la street food qui m’avait fait aimer la cuisine, mais je n’avais jusqu’ici pas pu l’intégrer à nos projets, ça ne s’y prêtait pas. J’ai donc décidé de créer un concept qui me tient à cœur : je suis très attaché à mes racines, mes origines familiales. Il y a un élément de repas de fêtes traditionnelles juives qui est une vraie madeleine de Proust pour moi : c’est le pain tressé, la hallah. J’ai donc créé Micho, qui est mon tout premier restaurant seul et dont la hallah est l’élément central. Et qui essaie d’être un peu plus qu’un restaurant : un univers en soi, autour de la food, de l’expérience client. J’ai plutôt l’impression d’être un directeur artistique de mes restaurants qu’un chef !

TSF

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Julien Sebbag

Julien ne vivait pas dans le même quartier que moi, mais je l’ai toujours connu.

Julien Sebban

On se retrouvait dans les colonies de vacances. Mais lui était une fraîcheur, moi un skateur timide. Il connaissait tout le monde (rires).

Julien Sebbag

Pas du tout. Je n’étais qu’un fumeur de clopes. Mais nous avons eu un très bon ami commun dès l’adolescence et nous nous sommes retrouvés ainsi, pour de bon, vers nos 17 ans… Notre ami Paul est parti à Londres, j’ai suivi et Julien aussi, très peu de temps après. Mais je me souviens d’un soir où Julien a cuisiné, on devait avoir 20 ans. Et j’ai pensé Ha, tu n’es pas si ennuyeux que ça (rires). Bref, on est devenus très amis ! Et puis Paul est parti au Japon au moment où nous terminions tous nos études. On lui a rendu visite et on ne savait absolument pas vers quoi se dirigeaient nos vies. J’étais bien diplômé d’architecture et Julien avait lancé Chez Oim, mais tout paraissait si flou encore. Je nous revois à Naoshima, errant et en pleine réflexion sur nos vies !

Julien Sebban

Pas du tout. Je n’étais qu’un fumeur de clopes. Mais nous avons eu un très bon ami commun dès l’adolescence et nous nous sommes retrouvés ainsi, pour de bon, vers nos 17 ans… Notre ami Paul est parti à Londres, j’ai suivi et Julien aussi, très peu de temps après. Mais je me souviens d’un soir où Julien a cuisiné, on devait avoir 20 ans. Et j’ai pensé Ha, tu n’es pas si ennuyeux que ça (rires). Bref, on est devenus très amis ! Et puis Paul est parti au Japon au moment où nous terminions tous nos études. On lui a rendu visite et on ne savait absolument pas vers quoi se dirigeaient nos vies. J’étais bien diplômé d’architecture et Julien avait lancé Chez Oim, mais tout paraissait si flou encore. Je nous revois à Naoshima, errant et en pleine réflexion sur nos vies !

Le plus gros défi a été d’optimiser et de créer un endroit aux espaces distincts, avec en sus un côté refuge, apaisant.

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TSF

Comment votre éducation, votre famille, votre entourage ont-ils influencé votre goût ?

Julien Sebban

Mon enfance était colorée et joyeuse. Ma chambre était orange et toutes les couleurs changeaient et valsaient selon mes envies ! Ça faisait hurler ma mère, qui, pourtant, a choisi de peindre la cuisine en orange. J’avais un goût rien qu’à moi, déjà. Par exemple, j’étais fasciné par une lampe Ikea ; elle coûte trois francs six sous, mais elle représente mon premier choix design, à moi, je devais avoir 11 ans. Puis, pour mes 20 ans, mes amis se sont cotisés et m’ont offert la lampe Tahiti d’Ettore Sottsass. C’est ma toute première « vraie » pièce. Je l’ai toujours, évidemment !

Julien Sebbag

Je vivais dans le 9e arrondissement et le quartier me nourrissait beaucoup – c’est d’ailleurs toujours le cas. J’habitais à côté de chez ma grand-mère. C’est principalement ce qui m’a influencé, marqué. Les odeurs des boulangeries, le bruit du 9e, les rues que je connais par cœur, les prostituées à Pigalle qui nous protégeaient quand on rentrait tard. Adolescent, je me suis réfugié dans l’univers de Tim Burton qui m’inspirait beaucoup. Je viens d’une famille pratiquante au quotidien. On est beaucoup allés en Israël, aussi. C’est presque une double culture : parisienne, d’une part, et de tradition juive, communautaire, d’autre part. Ç’a aussi formé mon palais, avec toutes les spécialités de fêtes, les plats de mon enfance ! D’ailleurs, ces traditions sont essentielles pour moi. Plus que ça : elles rythment ma cuisine, mais aussi ma vie. Cuisiner avec amour et avec sens a un impact très fort sur le résultat. Par exemple, quand je fais des plats de mon enfance ou de tradition juive, comme la dafina qu’on mange le jour de Shabbat ou le pain hallah qu’on mange le soir de Shabbat, ceux-ci ont du sens. Le pain est un pain religieux, pas juste une habitude : il est inscrit dans la Torah, fait partie des bénédictions, en est un élément fondamental. Ces spécialités sont bien plus que cela pour moi : elles me permettent de mettre mon âme dans ce que je fais, elles m’inspirent au quotidien.

Julien Sebban

Chez nous aussi, c’est important, quoique moins sérieux que chez Julien, il me semble. Le simple fait que je sois marié avec un homme traduit un mode de pensée religieux un peu plus léger, sans doute, qu’une tradition très ancrée comme chez Julien. D’ailleurs, nous avons organisé une cérémonie laïque dans laquelle on retrouvait une partie de nos rites religieux, mais ce sont nos meilleurs amis – dont Julien – qui nous ont mariés. Toujours est-il que cette tradition intrinsèque de partage, elle est ancrée en nous. On n’est jamais seuls le vendredi soir, toujours entourés de famille, d’amis aussi.

TSF

Vous avez effectué de gros travaux, ensemble, dans cet appartement.

Julien Sebbag

Le choix de Julien était évident pour moi. D’ailleurs, il est d’une patience avec ses amis… (rires). Il prend le temps, vient visiter avec nous à chaque fois… Julien et moi, on se comprend, parce qu’on a conçu plusieurs restaurants ensemble.

Julien Sebban

C’est vrai que je connais son goût par cœur ! Là, c’est son premier appartement, le moment et le lieu sont importants. Bon, on a réussi après quelques péripéties : le covid est passé par là et l’immeuble a failli s’effondrer (rires). Bref, le chantier n’était pas évident mais dans une bonne ambiance, très familiale puisque son père nous a aussi beaucoup aidés (il possédait autrefois une entreprise de travaux, ndlr). L’appartement est tellement optimisé qu’on n’a pas l’impression qu’il ne fait que 40 m2. Tout est très fonctionnel et surtout, on peut recevoir. Les toilettes sont séparées, la cuisine est ouverte, très agréable, il y a quand même trois frigidaires qu’on ne voit pas, une cuisine ultra-équipée comme dans un grand appartement, les volumes sont généreux et ouverts… Le plus gros défi de l’appartement, pour nous, ç’a été d’optimiser et de faire un endroit où Julien peut vraiment vivre dans des espaces distincts.

Julien Sebbag

Le brief, c’était aussi d’avoir un côté refuge ici, très apaisant, presque comme un îlot de vacances. Je cours toute la journée, je rentre tard tous les soirs donc, quand je suis ici, j’ai besoin de couper. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai choisi un appartement dont la vue donne sur une cour très calme quoiqu’en plein centre. J’aime beaucoup par ailleurs l’univers Tatooine de Star Wars, les arches, les enduits, la banquette intégrée dans la structure enduite (avec des rangements en dessous !).

Julien Sebban

On parlait tout à l’heure d’origines et de traditions. Je suis d’origine tunisienne : il y a beaucoup d’éléments ici qui en sont inspirés, un peu comme Julien et ses plats. Chez Micho, c’est la cuisine traditionnelle ashkénaze et séfarade que l’on retrouve et qu’il revisite à sa sauce. Chez Uchronia, on emprunte beaucoup aussi à la Tunisie dans nos projets. C’est le cas ici !

Julien Sebbag

Ma mère est Française d’origine polonaise, mon père est Marocain, de Méknès et de Casablanca, je suis donc un mélange ashkénaze et séfarade. Ça se ressent dans ma cuisine : je suis aussi passionné par le strudel que je le suis par le couscous !

TSF

Parlez-nous d’une pièce que vous aimez ici en particulier.

Julien Sebbag

J’adore le côté festonné du bar à manger, j’aime d’ailleurs plus largement cet îlot central, ses formes m’apaisent. Je suis fier de cette partie de l’appartement ! Les chaises de bar en papier mâché sont signées de la designer ukrainienne Faina. Cela étant dit, j’aime aussi le côté très chaleureux du coin salon avec ce canapé-banquette intégré. Généralement, quand je reçois des amis, on se met au sol, avec des coussins, c’est très simple et convivial… Deux salles, deux ambiances, en un petit espace, en somme !

Julien Sebban

On retrouve pas mal de références à nos projets réalisés ensemble : une chaise qui vient de chez Créatures, notre table basse Cookie, un best-seller Uchronia, fabriquée en version haute pour Forest au musée d’art moderne de Paris, le comptoir du bar en résine qui est un clin d’œil aux tables de chez Forest Marseille… Les appliques sont signées Franca, un atelier basé à Marseille avec lequel on a collaboré pour Forest à Marseille et dont le vert est un rappel des poutres peintes au plafond. Il y aurait trop à dire : je terminerais par le carrelage de la salle de bains qui vient de GDB, basé à côté d’Amsterdam, ils ont moins de 30 ans et font de l’impression sur carrelage. On s’est associés avec Mosaic Factory qui fabrique du zellige marocain, on a imaginé les couleurs et l’assortiment exprès pour Julien.

TSF

Que représente The Socialite Family pour vous ?

Julien Sebban

Vous êtes un média moderne qui met en avant des familles de tout type. C’est aussi une marque abordable et de qualité.

Julien Sebbag

Pour moi, c’est un site génialement bipolaire qui d’une part, vend du mobilier accessible et super quali, une niche, qui en même temps plaît à tout le monde ; et d’autre part est un média contenant des articles différents et incarnant des personnalités inspirantes.

TSF

Quelle pièce préférez-vous dans notre collection ?

Julien Sebban

J’adore le coussin berlingot, le Divino, en velours rose. À son image, c’est un berlingot hyper régressif qui me donne envie de manger les friandises de mon enfance.

Julien Sebbag

J’adore vos tapis et particulièrement le Firenze. Je trouve qu’il pose l’espace.

TSF

Avez-vous quelques bonnes adresses du quartier à nous recommander ?

Julien Sebban

Micho (46 Rue de Richelieu, Paris 1er) bien sûr ! C’est pour moi une institution du week-end, le samedi au déjeuner. Le lieu parfait pour manger un plat délicieux, sain et de saison (la carte change régulièrement). Julien Sebbag, vous l’avez compris, est l’un de mes meilleurs amis et j’adore y aller pour déjeuner seul au comptoir et discuter avec lui pendant qu’il travaille. Après Micho, une balade dans les jardins du Palais Royal qui se termine chez Café Nuances rue Danielle Casanova pour un bon cappuccino au lait d’avoine. C’est une vraie routine du samedi, une visite chez mes amis sans avoir besoin d’invitation ! Au passage, je voudrais signaler que Micho, c’est aussi un décor exécuté par les architectes de génie Gundry + Ducker. Lors de mes études à Londres, leur travail pour Voodoo Ray’s Pizzas notamment me passionnait.

À Montmartre, je vais souvent au restaurant Au Bon Coin (49 Rue des Cloys, Paris 18). Une institution dans le quartier, dont le décor à l’entrée laqué, rose pastel avec des inserts de marbre, n’a pas bougé depuis vingt ans et me fascine toujours. Les farçous, leur spécialité végétarienne, sont un must. J’ai récemment découvert, grâce à la newsletter de la journaliste Constance Dovergne, la boulangerie Shinya Inagaki (41 rue des Trois Frères, Paris 18) pour amateurs de levain naturel ! Les horaires sont improbables : du jeudi au dimanche de 16h30 à 19h30, ça ne s’invente pas. La queue est longue, mais le service très rapide. Je n’ai qu’une seule chose à en dire : la mie fond dans la bouche (et une mention spéciale pour le gâteau au chocolat et la tarte à la pomme).

Julien Sebbag

La boulangerie Mamiche (32 rue du Château d’eau, Paris 10e) et je ne dis pas ça que parce qu’ils font toutes mes hallah, mais plutôt parce que tout y est délicieux ! Abri Soba parce que rien n’est meilleur sur cette terre qu’un bon bol de soba en hiver. Le syndicat pour un bon cocktail avant de rentrer à la maison après le service.

TSF

Quelles sont vos prochaines actualités ?

Julien Sebbag

Je me stabilise. En 2024, je me calme et je savoure ce que j’ai. 30 ans, l’âge de raison !

Julien Sebban

L’ouverture de Taco Mesa, un nouveau restaurant, dans le 10e arrondissement et deux expositions en janvier : une collection de luminaires pour Charles Paris et une présentation de notre collaboration avec la manufacture Prelle.

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Armand Arnal et Céline Pujol

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