Alexia Aubert et Matthieu Albertini, ...
Cosmopolite, Alexia Aubert est une maman qui vit à 1000 à l’heure. À la bonne école auprès de grands maîtres du soulier tels que...
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N’avez-vous jamais rêvé, au détour d’une promenade parisienne, de pénétrer dans l’un de ces ateliers d’artistes haut perchés ? Des habitations suspendues qui semblent tutoyer le ciel de leurs larges verrières en fer forgé. Objets de tous les fantasmes, ces apparitions semblent jouer avec les nuages et faire fi de l’agitation urbaine, s’érigeant comme des repaires privilégiés pour tous les rêveurs en quête de lumière et de tranquillité. Un supplément d’âme qui a su instantanément séduire le peintre Louis Thomas et sa compagne, Célia Bruneau ! C’est au sein du quartier de Montmartre, en janvier dernier, que le couple rencontre son futur appartement. Un coup de cœur immédiat à la large vue dégagée sur les toits de Paris, investi en un mois seulement par une sélection réduite de meubles – quasi tous de seconde main. Épris de liberté mais aussi de simplicité, les créatifs ont ici tout mis en œuvre pour « rester sobres et simples », leur objectif étant, ainsi qu’ils le disent, de « ne pas perturber le regard, puisque nous créons des choses visuelles chaque jour ». Pour un lieu de vie mais aussi de travail tout sauf cloisonné où l’on se meut sans difficulté ! Nomades et légers, le chevalet et la table à tréteaux voyagent d’un bout à l’autre de la pièce en fonction de l’inspiration de leurs propriétaires. Une scénographie en perpétuel mouvement qui ne se soucie pas de délimiter espaces de vie privée et professionnelle, mais conserve au contraire une sobriété heureuse qui récuse la surenchère. Privilégiant, pour leur écrin, le tri aux acquisitions matérielles, les Parisiens confèrent tout son sens à l’adage : « Le moins, le mieux possible ». Un état d’esprit qui laisse au panorama la place maîtresse qui lui revient. Celle de muse ou de tableau vivant !
Je n’ai jamais rien voulu transmettre, ni laisser de trace dans l’histoire. Je dessine par amour-propre, pour que l’on m’aime sans doute, et pour passer le temps de façon agréable. Les émotions appartiennent aux spectateurs, aux clients, aux modèles, aux critiques. Je ne cherche qu’à me faire plaisir, ce qui se transmet certainement aux autres parfois.
Nous essayons de rester sobres et simples, pour ne pas perturber le regard, puisque nous créons des choses visuelles chaque jour.
Photographies : Valerio Geraci – Texte : Juliette Bruneau @thesocialitefamily
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