Laia Aguilar et Felipe Cano, Pablo et Adriana
Comme une envie de prendre l’air, cette semaine, en Espagne, à la rencontre de la mystérieuse et magnétique Laia Aguilar. Ancienne...
chez
Chez Valeria Vasi et Isern Serra, tout est question de lumière ! Cherchée, traquée jusqu’à en faire l’élément essentiel de cette scénographie intérieure immaculée. Se reflétant avec intensité, elle parcourt les murs comme le sol recouvert de microciment blanc, jusqu’à l’établi de la cuisine ! Pour un monochrome ponctué, çà et là, d’un mobilier minimaliste sélectionné par le couple d’artistes afin de respecter leur volonté d’un espace à la « beauté simple, sereine, sans prétention ». Comme une suite logique de leurs professions respectives, l’architecte d’intérieur et la designer orchestrent ici une décoration à la sobriété identitaire où chacun ajoute sa pièce à l’édifice. Tandis que Valeria amène son expertise du point de vue de l’objet, Isern, lui, exploite son œil en imaginant l’espace dans sa globalité. Les fenêtres, par exemple, « s’ouvrent complètement avec un système d’accordéon, ce qui rend la circulation intérieur-extérieur très forte ». De quoi former un réceptacle idéal pour exposer avec minutie chacune des créations artisanales rapportées d’escapades. Des pièces que le duo affectionne pour leur valeur sentimentale au-delà de leur esthétisme. Car les deux Barcelonais ont écumé de multiples destinations depuis leur jeunesse. De Moscou à Paris en passant par Tokyo pour elle, et de Barcelone à Milan pour lui, ces pérégrinations ont nourri leur « bagage visuel » et dessiné leur signature de créatifs. Des lignes géométriques et un goût pour le travail de la main de l’homme qui s’érige en manifeste chez eux.
Architecte d’intérieur, j’ai un studio à Barcelone où nous concevons des projets de différents types : maisons, restaurants, expos, décors… Nous ne nous ennuyons pas ! Valeria est quant à elle designer. Elle produit de petites collections de pièces avec différents matériaux nobles tels que le bois, la céramique, le verre, le tout en collaboration avec des artisans locaux.
Je pense que nous partageons des concepts de beauté tels que le minimalisme, la sérénité, la géométrie pure, la simplicité, la couleur, la matérialité, ou encore l’artisanat.
Nous cherchions depuis longtemps un local industriel à Poblenou pour le transformer en maison, mais nous ne trouvions rien et avons donc progressivement agrandi les zones de recherche.
Heureusement, Isern et moi partageons la même esthétique et nous avons des goûts très similaires, donc cette maison est le reflet de tout ce que nous aimons. Tous les éléments sont porteurs d’une histoire, ce qui la rend très personnelle. Il y a aussi des objets que nous avons collectionnés au fil des ans, des souvenirs de voyages ou des pièces qui ont une valeur sentimentale en dehors de la valeur esthétique.
Nous vous recommandons de visiter l’atelier de Ricardo Bofill, la Ricarda d’Antonio Bonet, ou encore la Casa Batlló de Gaudi. Pour diner ou déjeuner : le nouveau restaurant FiskeBar que je viens de concevoir pour le groupe Tragaluz.
Que représente The Socialite Family pour vous ?
Nous aimons le calme et le bien-être, dans de grands espaces à partager entre amis et avec beaucoup de lumière.
Photographies : Valerio Geraci – Texte : Juliette Bruneau @thesocialitefamily
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