Quand on demande à Inès Longevial, jeune peintre installée à Paris, son élément de décoration indispensable, la réponse tombe. Nette, précise. “Les fleurs”. Et il en est de même pour de plus en plus de monde. Fleurir son intérieur apparaît aujourd’hui comme un besoin. Une étape indispensable pour respirer. À la ville, les fleuristes se multiplient. Remis au goût du jour, ils s’emparent de la mode mais aussi de la décoration. Les concepts autour de l’art floral explosent. Ikebanart, Peonies, L’épicerie végétale, Marion Audier ou encore Potafiori : vos reportages préférés sur The Socialite Family en attestent. La nature s’impose, on n’imagine plus rien sans elle. Se multiplient ainsi les manières de fleurir son intérieur. On suspend, à grand renfort de macramé et de pots aériens dont la transparence du verre dévoile une sorte d’ikebana contemporain. On accumule, dans des contenants aussi divers que la nature même de nos plantes. On expose, grâce à des herbiers muraux ou des jardinières indoors dont on se plaît à choisir le matériau. On décline, dans toutes les pièces de la maison, comme le fait si bien Marianne Fersing. Mais surtout, on compose. Intelligemment. Fleurir son intérieur est loin d’être une science exacte. Sont à éviter les végétaux ennuyants, trop lisses pour supporter au premier degré une décoration monochrome. Dans ce cas, on préfèrera la couleur, vivace, d’un bouquet de fleurs sauvages et de ses branchages un rien punk qui s’admirent même une fois séchés. La densité luxuriante d’une jungle aux fortes connotations 70’s. Philodendron, Monstera Deliciosa ou encore Ficus : ces espèces – un temps oubliées – n’ont jamais autant eu la cote ! Alors on les laisse, comme nos grands-parents, s’emparer de nos plafonniers et de notre appartement tout entier. Au coude à coude avec les cactées, elles s’accompagnent plus qu’elles ne s’isolent. Un bonheur à admirer.
Photographies : Constance Gennari – Texte : Caroline Balvay @thesocialitefamily
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