Paris Design Week 2020 : le parcours idéal de The Socialite Family
L’édition 2020 de la Paris Design Week vient à peine de débuter qu’elle a déjà un goût particulier. Celui des 10 ans, qui se célèbrent cette année au travers d’un premier acte fort : être présent ! Contrairement aux autres grands rendez-vous professionnels célébrant l’art de vivre, le design et la décoration – reportés ou tout simplement annulés –, la Paris Design Week a bel et bien lieu. Fière, encore plus intelligente et réjouissante que ses précédents crus. Jusqu’au 12 septembre, c’est donc avec un plaisir non dissimulé que nous arpenterons les rues encore ensoleillées de la capitale avec la liberté de composer notre programme. Pour The Socialite Family, ce sera 6 adresses. Six lieux représentatifs de la mixité extraordinaire qu’offre la Paris Design Week et dont nous avons choisi de vous parler plus en détail. Un parcours « idéal » à suivre à la lettre ou à enrichir de vos propres coups de cœur pour une expérience inédite en plein Paris.
1. (RE)NAISSANCE, pour une consommation inscrite dans la durabilité. Du 3 septembre au 14 novembre. Empreintes, 5 rue de Picardie (75003). 2. Hem x 6, du 4 au 6 septembre. Institut Suédois, 11 rue Payenne (72003). 3. Mobilier du XXIᵉ siècle, la jeune création invente la table du Conseil des ministres, du 3 au 12 septembre. Galerie des Gobelins, 43 avenue des Gobelins (75013). 4. L’objet, l’artiste et le designer. Du 3 septembre au 10 octobre 2020. Galerie de Sèvres, 4 place André Malraux (75001). 5. Paris Design Factory Week, du 1ᵉʳ au 15 septembre. Espace Commines, 17 rue Commines (75003). 6. Home Good Home, l’appartement The Socialite Family pour un design plus responsable. Du 26 août au 30 septembre. BHV MARAIS, 52 rue de Rivoli (75004).
1. Premier stop dans le quartier Les Halles-Marais-Bastille au concept-store des métiers d’art, Empreintes. Il est tôt, la lumière est sublime et vient caresser les contours de l’exposition-vente (RE)NAISSANCE, qui met en avant l’utilisation des matériaux déjà présents dans la nature au travers des réalisations surprenantes de six artisans d’art. Une démarche plus que jamais parlante aujourd’hui et qui prouve – en plus que la Terre déborde de ressources qui ne demandent qu’à être sublimées – que processus créatif et respect de l’environnement sont loin d’être incompatibles ! Cet amour débordant pour ce qui nous entoure, Frédéric Mulatier, Claire Fréchet, Myriam Greff et les autres le partagent avec l’Institut suédois. Le seul au monde.
2. Désireuse de choyer les six appartements de l’Hôtel de Marle destinés à la résidence (d’artistes ou de chercheurs basés en Suède), l’inspirante institution portée par sa directrice Ewa Kumlin a laissé carte blanche à autant de duos de designers et de marques engagées. Le principe ? Importer de six manières différentes l’intérieur suédois en France pour que les futurs locataires se sentent comme chez eux. L’illustration même du concept Hem – auquel on doit le nom de l’exposition, Hem x 6 – qui « porte en lui une idée d’appartenance, de lieu de sécurité et de confort avec une charge émotionnellement positive ». Si l’on se voit dans l’obligation de quitter le havre de paix du 11, rue Payenne, c’est pour une bonne raison. Nous avons rendez-vous (…)
En suédois, la maison peut être désignée par deux mots. « Hus », qui représente un lieu physique impersonnel tandis que « Hem » porte en lui une idée d'appartenance (…)
3. Et pas avec n’importe qui ! Hervé Lemoine, directeur du Mobilier national, nous attend à la Galerie des Gobelins pour nous détailler l’initiative Mobilier du XXIᵉ siècle. Une exposition découpée en trois actes, sorte de cheminement entre de rarissimes pièces d’archive signées des plus grands et le développement de projets ayant pour point d’orgue la présentation des cinq lauréats d’un concours pas comme les autres. Un défi lancé par le service en partenariat avec le Campus des métiers d’art et du design et ayant pour objectif l’invention de la future table du Conseil des Ministres ainsi que de tout le mobilier devant l’accompagner. Une véritable réussite à entendre l’équipe (unanime) du Mobilier national. Et on ne peut que leur donner raison ! En ouvrant pour la première fois leurs portes à la jeune création, ce sont des trésors d’inventivité qui ont été déployés. Meubler les lieux officiels et créer un mobilier qui soit le reflet de son temps n’a jamais eu autant de sens que maintenant. Se réinventer, prendre le pouls de son époque : c’est ce que l’on attend d’une maison aussi prestigieuse que celle-ci. Pari réussi.
4. La Manufacture de Sèvres n’a, elle, pas attendu 2020 pour le faire. Désireuse de se différencier par sa propension à créer pour – et avec – des artistes, c’est dans la zone Opéra-Concorde-Étoile, à la Galerie de Sèvres, qu’elle nous donne à nous interroger au travers de L’objet, l’artiste et le designer. À la fois sur la notion de design au sens strict du terme mais aussi sur l’approche de l’objet par les artistes. Dans un espace immaculé cohabitent passionnément, grâce à la personne de Cédric Petitnicolas, des œuvres atteignant des prouesses de dextérité. Plusieurs mains et gestes séculaires sont à l’origine des formes, des colorations (plus de 1000 références d’émaux) et des jeux de matières qui s’offrent à nous, signés des plus grands – Ettore Sotssas, Borek Sipek –, des étoiles montantes du design – Arthur Hoffner – mais aussi des plus malicieux – Adrian Saxe. L’occasion de réaffirmer la place singulière qu’occupe La Manufacture de Sèvres, acteur incontournable de la scène artistique, du design et des arts décoratifs, que nous retrouverons très prochainement autour d’une toute nouvelle exposition : À Table !
5. Pour boucler notre boucle, retour au groupement Les Halles-Marais-Bastille. À L’Espace Commines plus précisément, un des trois lieux de la Paris Design Week Factory, anciennement OFF de la Paris Design Week, où s’expose sous le signe de l’écoresponsabilité et dans une scénographie minimaliste entièrement recyclable la nouvelle garde du design. Une cohabitation entre des personnalités auréolées de prix (Rising Talent Awards de Maison&Objet, Grand Prix de la Création de la Ville de Paris ou encore Radio Star Prize) mais aussi deux exemples à suivre : la Collectible Fair, salon bruxellois spécialisé dans le mobilier du XXIᵉ siècle qui dévoile une bonne vingtaine de ses designers et leurs créations et Demain plus beau, une sélection « d’objets qui ont du sens » par Hélène Aguilar, fondatrice du podcast Où est le beau. Des formats qui, à leur manière, mettent en lumière la propension de jeunes designers à réinventer notre façon d’appréhender, de créer et de consommer la décoration. Une plongée fascinante où la recherche est au service du beau et, forcément, de l’unique.
6. Toutes ces valeurs revendiquées haut et fort, aperçues tout au long de notre déambulation, n’auront eu de cesse de nous faire penser à notre dernière étape. La plus chère à nos cœurs chez The Socialite Family, puisqu’il s’agit de l’appartement imaginé dans le cadre de l’événement Home Good Home au rez-de-chaussée du BHV MARAIS. Jusqu’au 30 septembre, venez nous rendre visite et découvrir un véritable univers global à la sélection vertueuse réalisée par Constance Gennari à partir de références – et d’exclusivités – de notre collection, mais aussi de rééditions de luminaires cultes, de pièces chinées et d’autres labellisées Go for Good. Un condensé de ce qui se fait de mieux dans le grand magasin et de ce qui nous touche particulièrement. La jeune création, les pièces à Histoire et l’engagement, sous toutes ses formes.
À l’occasion de la Paris Design Week et dans le cadre de l’événement Home Good Home, The Socialite Family et le BHV MARAIS s’associent du 26 août au 30 septembre pour promouvoir un intérieur...
Aucun commentaire
Ajouter un commentaire