75 ans, ça se fête ! Surtout quand on s’appelle IKEA. À l’occasion de cet anniversaire, The Socialite Family a proposé à l’enseigne...
La Galerie kreo, c’est lui. Didier Krzentowski y officie à sa tête depuis la première, en mai 1999. Une date qui a une importance toute particulière ces jours-ci. “Une pièce par jour” est la centième exposition de ce qui est aujourd’hui la plus grande galerie de design française. Un nom, et surtout un visage. Reconnaissable entre mille. Celui d’un homme, passionné et respecté, qui a fait de cet espace du 6e arrondissement de Paris un laboratoire expérimental à destination des designers. Ici, Ron Arad, Pierre Charpin, Marc Newson, les frères Bouroullec et Campana ou Konstantin Grcic – le dernier en date – ont pu matérialiser et accueillir leurs intuitions du quotidien comme leurs visions de l’extraordinaire. Une spécificité estampillée kreo, qui fait de la galerie un lieu d’exposition mais aussi une structure de production et d’éducation au design. Car Didier Krzentowski est habité par les luminaires. Plus qu’un collectionneur, le galeriste, fan inconditionnel de Gino Sarfatti, s’est révélé être un véritable historien en la matière. “The Complete Designers’ Lights”, livre dédié à sa passion, en est d’ailleurs à son second opus. Une figure de spécialiste qui fait de lui un prescripteur. Rare sont les marchands qui ne l’appellent pas après une découverte. Un avis qui compte, à l’instar de celui que Didier Krzentowski et son acolyte, Clémence, sa femme, ont pu émettre pour sélectionner les 100 pièces présentes ce samedi 10 septembre au 31 rue Dauphine, pour fêter leurs dix-sept années d’activités.
Exposition « Une pièce par jour » (1999 – 2016), du 10 septembre au 29 octobre 2016 à la Galerie kreo – 31, rue Dauphine, 75006 Paris.
Didier, qui mettez-vous à l’honneur pour votre 100ème exposition « Une pièce par jour » ?
Notre “famille“ de designers. Nous présentons des pièces de tous ceux avec lesquels nous travaillons depuis 17 ans à la galerie !
Pourquoi ce choix ?
L’idée est de montrer la variété, l’extraordinaire inventivité et la qualité du passionnant travail de recherche des designers. L’exposition n’est en aucun cas une conclusion, mais plutôt un gage de dynamisme pour les expositions futures !
Que ressentez-vous quand vous présentez un artiste ?
D’abord j’ai besoin d’être surpris. Je commence à regarder quand je ne comprends pas. C’est formidable d’exposer un designer qui propose du jamais vu, et qui donne sa vision du futur.
Quelle est votre dernière acquisition ?
Une météorite ferreuse, j’adore l’idée d’avoir un objet qui vient de l’univers !
L’exposition n’est en aucun cas une conclusion, mais plutôt un gage de dynamisme pour les expositions futures !
Votre pièce préférée en luminaire ?
Pour les luminaires évidemment le lampadaire néon 3026 de Sarfatti, de 1954. Minimal avant l’heure !
Quel serait le conseil de Didier Krzentowski pour se lancer dans une collection en propre si on est passionné par les luminaires anciens ?
D’abord, lire des livres pour comprendre l’évolution du sujet, découvrir ceux qui ont inventé, ceux qui suivent…
La pièce pas chère dont vous êtes le plus fier ?
La lampe Sciuko, d’Achille et Pier Giacomo Castiglioni. Elle est comme un phare de voiture en aluminium émaillé orange, qui peut être utilisé en applique, en plafonnier, en lampe de table…
Un restaurant à nous conseiller à Paris où ailleurs ?
Le Petit Lutetia. Délicieux, et l’accueil de Christophe est vraiment très sympathique !
Crédits : Constance Gennari @thesocialitefamily
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