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Une certaine idée du bonheur. Voilà ce qui s’impose à nous alors que nous quittons la maison de Natacha Birds, Noar et leurs deux garçons ! Installée à Périgueux après un passage à Barcelone, la famille semble avoir trouvé son équilibre. Une maison nichée en pleine nature repérée lors d’un déplacement professionnel puis achetée, quelques années plus tard, avec l’envie d’y bâtir un monde empli de douceur. De couleurs aussi ! Un de leurs moyens d’expression favoris, tant dans leur travail – Natacha est artiste, Noar, tatoueur, officie sous le pseudo de Noar Noar – que dans leur décoration. Un moyen d’assumer le côté années 1970 des volumes, en « y allant à fond (…) partant sur de l’orange et du rose puis en installant des stores californiens », qui s’esquisse jusqu’au choix des finitions de l’électroménager de la cuisine ouverte. « Le lien » coloré entre cette pièce et le salon, autre point de rencontre incontournable de leur intérieur. Ce souci du détail est une illustration parlante de leur besoin absolu d’harmonie. Qu’elle soit visuelle, car nécessaire à leur création, comme entre eux. Aussi soudés qu’ils sont complémentaires, le couple et ses enfants fonctionnent volontairement en tribu. Associés à la vie comme à la scène, les deux originaires de la région parisienne ouvriront d’ailleurs bientôt ensemble leur second chez-eux, MaisonBirds. Une boutique associant art, atelier, café et tattoo dans laquelle il sera possible, début octobre, de retrouver leur univers.
Je suis présente sur les réseaux sociaux depuis dix ans maintenant sous le nom de Natacha Birds. Touchée par l’art depuis toujours, jʼen fais aujourdʼhui mon métier grâce à la peinture, la poterie, la photographie ou encore le tufting avec, comme collègue et associé, mon mari ! Je suis aussi maman de deux petits garçons. Nous vivons en Dordogne dans une maison que nous adorons.
De mon vrai prénom Dhinesh, je suis de mon côté tatoueur sous le pseudonyme de Noar Noar. Jʼaime, comme Natacha, lʼart. Qu’il s’agisse de céramique, de sérigraphie et de tout ce qui peut avoir un rapport avec lʼart manuel. Je suis un amoureux de la couleur, des ombres, de la typographie et des jeux de textures. La nuit est sans doute lʼélément qui mʼinspire le plus dans mon travail.
Après le collège, je suis entrée à Auguste-Renoir, une école dʼarts appliqués à Paris. J’y ai poursuivi mes études jusquʼà ma licence en webdesign. En sortant de mes études, j’ai eu un poste de webdesigner. Assez rapidement après la naissance de mon premier fils, je me suis lancée dans l’auto-entrepreneuriat. C’est à ce moment-là que j’ai découvert la blogosphère, puis Instagram. Plusieurs années après, mon premier amour pour la peinture est revenu au galop. Jʼai souvent du mal à me situer au milieu de tout ça !
De mon côté, j’ai eu une formation en microtechnique et en ingénierie. J’ai découvert le monde des écoles dʼart en rencontrant Natacha. Nous avions 16 ans et c’est à ce moment-là – lorsque je venais la chercher à la sortie après les cours – que je me suis dit : « Mince, c’est aussi ça que je veux faire ! » Alors, un jour, jʼai tout plaqué et je lʼai rejointe. Cela fait dix ans maintenant que nous travaillons ensemble. Bien que n’ayant pas de bagage dans des institutions dédiées, je fais le métier de mes rêves !
Je viens du 92 et du 95. Je suis née à Colombes, jʼai grandi entre Bezons et Argenteuil. Ma famille n’exerce pas forcément dans des milieux artistiques mais elle m’a soutenue dès le début. C’est elle qui m’a permis de me lancer dans les grands concours, elle qui m’a épaulée dans mes achats de matériaux et aujourdʼhui, c’est elle qui m’entoure dès quʼun projet voit le jour. Je me sens très chanceuse et reconnaissante d’avoir des proches qui ont compris mon amour pour l’art et qui ont tout fait pour me permettre dʼy accéder, dʼoser !
Je suis du 93, de Bobigny. Je ne viens pas non plus dʼune famille qui évolue dans lʼart, mais j’ai découvert très jeune le graffiti que jʼai commencé à l’âge de 13-14 ans. Cʼest vraiment mon premier amour et j’en ressens d’ailleurs toujours lʼinfluence aujourdʼhui dans mon travail.
Les peintures dʼHilma Af Klint et celles de Georgia O’keeffe. Les écrits de Christian Bobin, les films de Miyazaki, les paroles dʼOxmo Puccino.
Les animés japonais comme Amer Béton, les œuvres de Pierre Soulages.
Dans mon esprit, chaque femme est une fleur. Chaque femme a sa fleur. Il y a la notion d’esthétisme et de poésie, puis celle de la pluralité et de la diversité. Comme les fleurs, nous possédons toutes nos particularités charnelles et émotionnelles. J’avais envie dʼun concept qui révèle la féminité tout en préservant la femme, qui s’apparente à un conte ou à une légende. La femme-fleur, par son côté hybride, est un symbole de communion entre lʼhumain et la nature, mais aussi de lutte pacifique contre le patriarcat. Chaque toile que je crée représente un chapitre de mon histoire, de la naissance de la femme-fleur à son empire. Associer une fleur à un corps nʼest pas quʼune question dʼenvies ou de coloris. Cʼest un jeu dʼanalyse, dʼobservation, de sensations et un peu dʼintuitions aussi.
Nous avons mis beaucoup de temps à comprendre cette maison. Le côté années 1970 revenait à chaque fois, mais restait néanmoins assez timide ! Alors un jour, nous avons décidé dʼy aller à fond en partant sur de l’orange et du rose, en installant des stores californiens et en osant plus de couleurs ! Une difficulté cependant se posait à nous : la cuisine ouverte sur le salon. Les deux pièces communiquant, elles se devaient de fonctionner ensemble sans tomber dans une monochromie. Nous avons donc été beaucoup moins audacieux avec les teintes de la première car nous voulions calmer un peu le jeu. Pour installer un « lien » entre les deux, nous avons choisi un tapis orange, un plafonnier et surtout le réfrigérateur modulable et personnalisable Bespoke de Samsung dans une teinte lavande. Elle nous rappelait le mur de notre pièce à vivre et s’intégrait donc parfaitement à notre décoration. Notre fameux lien était trouvé ! Et ce pour longtemps, car le design évolutif du Bespoke permet de s’adapter à nos besoins du moment ce qui en fait une pièce qui nous ressemble, à la fois belle et durable.
Dʼharmonie ! Mais aussi de douceur, dʼun salon qui baigne un peu dans la lumière, dʼun endroit empli de nos voyages mais où chaque élément a sa place. Pour créer, tout ce qui se trouve autour de nous doit être rangé, sinon cela met du bazar dans nos têtes. Se laisser aller à l’imagination devient impossible.
Notre chambre pour ma part. Cʼest un endroit où je me sens apaisée. Je pourrais y rester des journées entières ! Jʼaime la vue sur la forêt, la salle de bains attenante, le mur en ciel. Et puis il y a la serre, si on peut appeler ça une pièce !
La cuisine ! Tout y circule. C’est un endroit que jʼadore, aussi parce que j’adore cuisiner.
La justesse !
MaisonBirds (@MaisonBirds) ! Notre boutique – art – atelier – café – tattoo qui ouvre début octobre à Périgueux. Un espace dans lequel nous pourrons vendre nos créations, animer des ateliers, vous tatouer ou boire un café ensemble !
Natacha et Noar aiment passer du temps dans leur cuisine. Et ils ne sont pas les seuls ! Au centre de toutes les attentions, cette pièce est le point de ralliement familial par excellence. Il est donc important qu’elle nous ressemble. C’est avec ce constat que Samsung a imaginé Bespoke. La gamme de réfrigérateurs modulables et personnalisables à l’envie, capables de s’intégrer à la décoration et aux besoins de ses propriétaires grâce à un large choix de coloris mais aussi de finitions à appliquer à la configuration de son choix.
Photographies : Eve Campestrini – Texte : Caroline Balvay @thesocialitefamily
En collaboration avec Samsung
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